Le Standard a connu une période décevante sur le plan sportif, ne marquant qu'un seul point lors de ses trois derniers matches. Mais les Rouches ont enfin reçu une bonne nouvelle. Le dépôt de bilan semble exclu dans un avenir proche.
Le club liégeois est l'une des valeurs sûres du football belge et peut compter sur l'une des bases de supporters les plus importantes et les plus fidèles du pays. Pourtant, depuis un certain temps, le Standard a du mal à obtenir des résultats dignes d'un club de haut niveau.
Cela s'explique notamment par les difficultés persistantes au niveau de l'encadrement. Lorsque Luciano D'Onofrio était encore aux commandes, tout n'était pas rose, mais à l'époque les choses fonctionnaient bien.
Après la vente du club à Roland Duchâtelet, le déclin a commencé. Et son successeur Bruno Venanzi n'a guère fait mieux. Hormis quelques coups d'éclat, comme les victoires en coupe, le club a trop souvent été décevant.
Les Américains font des bêtises
Depuis lors, le club connaît également des difficultés financières. Venanzi a décidé de vendre le Standard à la société américaine « 777 Partners ». Rétrospectivement, cette décision ne s'est pas avérée judicieuse.
Les Américains ont en effet aggravé la situation financière du club. La société d'investissement elle-même a été confrontée à de graves problèmes financiers et juridiques. Cela a évidemment affecté le Standard.
Avec la montagne de dettes qui s'accumulait, la perte de la licence professionnelle, voire la faillite, n'était plus un scénario impensable. Mais lundi, un accord important a été conclu, qui devrait permettre au club de respirer un peu dans la période à venir.
Accord avec les créanciers
La RTBF et La Dernière Heure rapportent notamment que 'A-Cap', le bras financier de '777 Partners', a donné son feu vert à une augmentation de capital de 25 millions d'euros. Ce montant ne servira toutefois qu'à rembourser certaines dettes. Ainsi, un accord a été trouvé avec Venanzi et son véhicule « l'Immobilière du Standard », qui loue notamment le stade.
Cet accord répondait également aux exigences provisoires de la commission des licences. Mais à plus long terme, seule une vente complète semble être la solution. Le feuilleton n'est donc pas encore terminé.