Ce jeudi, Anderlecht affrontait la Real Sociedad en Europa League, avec la ferme intention de poursuivre sur sa lancée du premier match contre Ferencvaros à domicile.
Et si les Basques ont très vite inscrit le but d'ouverture, après cinq minutes, les hommes de David Hubert ont bien réagi avec le but de l'égalisation qui est rapidement arrivé. À la 28e, Vazquez remettait les deux équipes à égalité.
"Pas sa place dans le football"
Malheureusement, les choses ont alors dégénéré en tribune, avec des objets qui ont été lancés. À la pause, huit arrestations ont eu lieu "Ce comportement n'a absolument pas sa place dans le football", déclarait Jesper Fredberg à l'issue de la rencontre.
"Des choses comme ça ne peut pas arriver", expliquait de son côté le capitaine Oyarzabal. "Quatre idiots lançaient toutes sortes de choses. À cause de ces imbéciles, certains de nos supporters ont dû rentrer chez eux. Nous l'avons dit à l'arbitre, car les chaises étaient même sur le terrain. Pendant 15 minutes, nous avons dit à l'arbitre d'arrêter le match."
"Pas concentrés sur notre football"
Oyarzabal qui s'en prend également à l'UEFA, qu'il tient pour responsable de ce qu'il s'est passé. "Elle aurait dû intervenir", tranche-t-il. "Mais elle n'a rien fait du tout. Il faut qu'elle comprenne que cela ne peut plus se reproduire. Ce genre d'événement nuit au football. Ils sont les principaux coupables."
Et l'international espagnol de conclure : "Ce n'est pas à moi de décider s'il faut suspendre ou arrêter la rencontre. Mais il faut au moins un moment de pause. Nous ne pouvions pas nous concentrer sur notre football parce que tout le monde avait un œil sur ce qui se passait en tribune. Dans ces cas-là, la priorité n'est pas le football, mais la sécurité des familles dans les gradins."