Rik De Mil est bien l'homme de la situation

Il est bien connu qu'en Belgique, on n'est pas les derniers à ne pas se montrer plus catholiques que le pape, justement en visite chez nous ce week-end.

On a même frôlé le comble du comble en étant à deux doigts de confier le poste de CEO de la fédération belge à l'un des principaux accusés du Footgate.

Mais à Charleroi, menacé de relégation à l'époque, Mehdi (Bayat) n'a pas eu d'état d'âme en appelant Rik De Mil au chevet de ses Zèbres boiteux, quelques heures seulement après son licenciement au Kuipje.

"Il n'est pas près de retrouver un club, maintenant", avait pourtant prédit l'entraîneur de La Gantoise, Hein Van Haezebroeck, le dindon de la farce Westerlo -Genk qui a fermé la porte des Champions playoffs aux Buffalos.

La réputation de Rik De Mil, 43 ans, dont la cause de son limogeage de Westerlo restera à jamais comme une tache sur son CV, avait en efffet pris un fameux coup sur la cafetière.

Mais quand on est en danger de mort, comme l'était le Sporting, en pleine crise existentielle après avoir définitivement coupé le cordon ombilical avec son coach à succès, Felice Mazzù, on se bouche les narines, et on se fiche de ce qu'en penseront HVH et les chevaliers blancs.

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"The right man on the right place !"

Il n'y avait en tout cas pas de meilleure option possible, sportivement parlant, et à part un premier match difficile contre le RWDM (0-0) en playdowns, c'est d'ailleurs sans aucun problème que le spectre de la descente a été mis hors-jeu grâce au 15/15 qui a suivi.

Et cela continue cette saison, où le Sporting figure au moins provisoirement dans le top 6 avec14 points sur 27, et malgré tout un goût amer dans la bouche après le nul, 1-1, concédé aux champions du Club Bruges dans le temps additionnel, vendredi soir.

Bref De Mil est 'the rigtht man on the right place".

Ce que confirme Thomas Chatelle dans sa chronique hebdomadaire (voir dhnet.be: https://tinyurl.com/4wnsxnrx).

"Un bilan digne de favori aux Champions Playoffs..."

"Il a a surtout ramené de la sérénité dans le noyau de joueurs et, dans la foulée, dans le noyau dur des supporters", a en effet écrit l'ancien Diable Rouge (43 ans, 3 sélections).

"Son Charleroi a désormais une identité de jeu reconnaissable permettant à chaque joueur d’évoluer à son meilleur niveau en fonction de son profil. Mais son Charleroi a aussi retrouvé une âme. Une âme de guerrier. Et en insufflant ces valeurs-là à ses joueurs, Rik De Mil a une nouvelle fois fait preuve de bon sens".

"Vous y ajoutez un système tactique tout aussi clair que son discours, ainsi qu’une pincée de justesse psychologique dans sa relation avec les joueurs", poursuit-il, "et vous obtenez un bilan comptable digne de favori aux Champions Playoffs..."