Après plusieurs mois de négociations, Bruno Venanzi, A-CAP et le Standard seraient parvenus à un accord financier. C'est en tout cas ce que rapporte la RTBF ce vendredi après-midi. Cela devrait entraîner la levée des saisies qui visent le club et la société qui possède le stade.
10 millions d'euros
Selon les informations du média francophone, 777 Partners et le Standard vont payer, probablement grâce aux fonds d’A-CAP, Bruno Venanzi et la vingtaine d’actionnaires de la société qui possède le stade. La somme tournerait autour de 10 millions d’euros. Bruno Venanzi va donc récupérer son argent, mais il n’est pas question de lui céder le club. Ce dernier n’avait de toute façon pas l’intention de revenir.
Ce n'est pas tout. En effet, le Standard, A-CAP et Bruno Venanzi auraient trouvé un accord global concernant trois dossiers. Tout d’abord, les dettes de 777 Partners envers l’ancien président liégeois et les actionnaires de la société qui possède le stade. Lors de la revente du club, il était convenu que les vendeurs soient payés en 3 fois. Mais en en avril 2024, 777 Partners n’a pas effectué le second virement, tant envers Bruno Venanzi pour la revente du club (environ 5 millions d'€), qu’envers les actionnaires qui cédaient le stade (estimé à 3 millions d'€). Au total, 777 Partners aurait ainsi dû débourser 8 millions d'euros. En l’absence de payement, Bruno Venanzi et les actionnaires intentaient une action en justice. Une procédure qui a mené à la saisie des actions du club et de l'immobilière.
Le second dossier concerne un prêt effectué par Venanzi juste après sa revente du Standard. 3,5 millions d’euros qui devaient aider le matricule 16 à payer certaines dettes essentielles pour obtenir la licence pro. Le Standard devait rembourser Bruno Venanzi pour le 30 juin 2023. L’ancien président n’ayant rien reçu, il a poursuivi le club en justice et obtenu gain de cause. Cependant, le Liégeois n’avait pas souhaité faire exécuter le jugement, préférant entamer des négociations avec 777, ensuite A-CAP et le Standard.
La raison ? Le 3e et dernier dossier est concerné par cette négociation. Le Standard attaquait Bruno Venanzi en justice en raison de fautes commises durant sa période à la tête du club. Le Standard et ses actionnaires Américains, qui réclamaient 5 millions d'euros, reprochaient à Bruno Venanzi d’être parti en laissant le Standard avec des "cadavres dans le placard", ainsi qu'une implication dans le dossier du Footgate, qui a notamment entraîné des redressements fiscaux.
Tous les conflits semblent réglés
Bruno Venanzi a donc proposé de trouver un accord global, un choix qui semble payer puisqu’avec cette stratégie, tous les conflits semblent réglés.
Si tout cela se confirme, cela accélérera la vente du club liégeois. Une vente qui n'est, pour rappel, pas prévue avant la fin de l'année.