"Seuls les points comptent !", avait rappelé Leander Dendoncker vendredi passé en conférence de presse.
Sans doute, mais la première défaite de la saison du Sporting, 0-2 (mi-temps: 0-1) contre Genk dans un match d'alignement comptant pour la cinquième journée de la Jupiler Pro League, mardi soir au Lotto Park, confirme qu'à la longue, la corde finit par casser.
Aucune des sept prestations d'Anderlecht en championnat, exceptée peut-être celle à Malines (1-3), ni contre le Dinamo Minsk en barrages de l'Europa League, n'a en effet été convaincante, sinon dans le chef de Colin Coosemans.
"Riemer buiten", un fantasme... pour le moment !
Ce qui confirme combien les points obtenus l'ont été dans la douleur et la difficulté.
Cela dit pour le moment, même si cela pourrait changer en fonction des prochains résultats, les "Riemer buiten", repris en choeur par des supporters frustrés, aussi bruyants qu'ils puissent être, resteront à l'état de fantasme.
Un renvoi du coach n'est en effet envisagé à aucun niveau du club mais encore une fois, pour le moment !
L'entraîneur danois reconnaît certes sa part de responsabilité, mais invoque surtout les blessures (Vertonghen, Hazard, etc...) et la méforme de certains pions majeurs (Dreyer, à présent blessé au genou, en plus).
Le système de Riemer est illisible
Mais là où Thorsten Fink (KRC Genk), Timmy Simons (KVC Westerlo), Rik De Mil (Charleroi, le prochain visiteur au Lotto Park samedi) ou encore Vincent Euvrard (Dender) et d'autres ont mis au point des systèmes que chacun peut lire et qui portent leus fruits, on peut se demander quel est celui de Brian Riemer ?
"Je connais ma période la plus difficile depuis que j'ai signé à Anderlecht", a reconnu le Danois mardi en conférence de presse après le match. "La situation l'était certes encore davantage à mon arrivée, à cette différence près que je n'y étais alors pour rien. Je veux toujours gagner, j'aime Anderlecht, et je me donne à fond 24 heures sur 24 et sept jours sur sept pour ce club. Mais là on est dans le dur, et il faut absolument repartir du bon pied dès samedi (20h45) contre Charleroi".
Plus facile à dire qu'à faire et surtout, comment ?
"Non, je n'ai pas peur !"
La grande question concerne l'avenir de Riemer, s'il ne parvient pas à rapidement redresser la barre.
Une question qu'il a lui même abordée: "non, je n'ai pas peur", a-t-il dit.
"Personne ne doit d'ailleurs faire ce métier s'il connaît ce sentiment en pareil cas. Je ne veux pas, et ne dois pas consacrer d'énergie inutile à cela, mais rentrer chez moi, réfléchir à nos problèmes, et essayer de trouver des solutions. Spéculer, c'est perdre son temps. Genk a mérité sa victoire. Je suis déçu, mais il ne faut pas perdre de vue qu'on affrontait la meilleure équipe du championnat pour le moment".
"Les supporters ont le droit de faire savoir que notre situation n'est pas celle qu'ils attendaient en s'en prenant à moi. Tout le monde peut en effet avoir son avis, et l'exprimer. Mais je tiens pour ma part à dire que notre deuxième mi-temps a été prometteuse. Même si on n'a malheureusement pas marqué, et trop tergiversé dans le rectangle. On avait le contrôle, mais on ne s'est pas créé assez d'occasions, malgré notre domination. La finition a fait défaut...", a conclu Riemer.
Augustinsson ne se souvenait de rien !
À noter enfin que Ludwig Augustinsson qui est retombé sur la tête après un duel aérien, est incertain pour le match contre Charleroi.
Il a été transporté à l'hôpital après le match, et ne se souvenait plus de rien.
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Réunion de crise à Anderlecht ? "Riemer est fixé sur son sort" (https://www.footnews.be/news/434511/reunion-de-crise-a-anderlecht-riemer-est-fixe-sur-son-sort).