Jonathan Lardot est revenu quelques décisions arbitrales de la septième journée de championnat. Un week-end relativement calme à cet égard.
Pourtant, l'arbitre a été critiqué ici et là. Ainsi, après le match nul 2-2 contre Westerlo, l'entraîneur d'Anderlecht Brian Riemer n'était pas vraiment satisfait de la prestation de Nathan Verboomen, qui, avec le VAR, a refusé un possible penalty au RSCA, selon l'analyste Frank Boeckx, après une tape sur les chevilles de Francis Amuzu.
Une question de feeling
Le replay montre qu'il a bien été touché par la jambe levée d'Emin Bayram, mais Lardot a rejeté la réclamation. « Comme vous le dites, c'est aussi une question de feeling. Je peux comprendre que l'arbitre n'ait pas sifflé parce que c'est rapide. Le contact est également limité et n'est visible que d'un seul point de vue », a déclaré le directeur technique de la PRD.
« Sur d'autres images, on voit qu'il n'y a pas beaucoup d'impact. Il n'y a donc pas assez de preuves pour que la VAR intervienne », poursuit Lardot, qui admet que la qualité de l'image n'est pas toujours optimale en ce moment. « Mais aussi les éléments physiques font que cette phase n'est pas claire. A mon avis, il ne peut pas y avoir d'unanimité ici ».
Par ailleurs, après le match au sommet entre l'Antwerp et l'Union, Lawrence Visser a fait couler beaucoup d'encre. Pourtant, selon Lardot, il n'y a pas grand-chose à reprocher à sa prestation.
Hors-jeu de position
Par exemple, le premier but du Great Old a été refusé à juste titre pour une faute de Gyrano Kerk, tandis que le 2-0 de Tjaronn Chery a été maintenu malgré un hors-jeu positionnel de Jacob Ondrejka. « L'assistant est d'avis qu'il influence le défenseur, alors que le VAR établit que la distance entre les deux est grande. Donc, comme c'est une question d'interprétation, l'arbitre doit aller voir les images et prendre sa propre décision », a expliqué Lardot, qui était d'accord avec son évaluation. « Mais il ne s'agit pas d'une faute évidente ou d'une situation noire ou blanche".