Si le marché des transferts est encore ouvert dans un certain nombre de pays, la FIFA a déjà dressé le bilan de l'activité durant la période allant du 1er juin au 2 septembre.
La première conclusion qui est tirée par le rapport publié ce mardi sur une toute nouvelle plateforme concerne le football féminin, qui est en constante évolution.
Croissance continue
"Nous venons de clore une fenêtre très intense qui a notamment confirmé la croissance continue du marché des transferts dans le football féminin. Les tendances actuelles soulignent également l'importance d'améliorer en permanence le cadre réglementaire du système des transferts", peut-on lire.
En ce qui concerne le football masculin, un record a été battu et un autre approché. "Dans le football professionnel masculin, plus de USD 6,4 milliards ont été dépensés en indemnités de transfert, soit le deuxième total le plus élevé jamais atteint. Plus de 10 900 transferts internationaux ont été menés à bien dans le football professionnel masculin, ce qui constitue un record historique", précise le rapport.
L'Angleterre en tête
Sans grande surprise, ce sont les clubs anglais qui ont le plus dépensé durant la période concernée : "Les clubs anglais ont été les plus dépensiers, puisque le total des indemnités de transfert versées par ces derniers dépasse USD 1,6 milliard. C’est également l’Angleterre qui recense le plus grand nombre de transferts entrants, devant le Brésil et le Portugal."
Dans le football féminin, les chiffres sont moins impressionnants, même s'ils sont en augmentation. "Dans le football professionnel féminin, USD 6,8 millions ont été dépensés en transferts internationaux, soit plus du double du total recensé lors de la principale fenêtre de 2023. Plus de 1 100 transferts internationaux ont été réalisés dans le football professionnel féminin. Il s’agit là encore d’un nouveau record et d’une augmentation de plus de 30% par rapport à la principale fenêtre de 2023", conclut le rapport.