À l'Union Saint-Gilloise, la situation n'a rien de nouveau. Comme les autres années, le club est confronté à un certain nombre de départs.
Mais pour Philippe Albert, si le problème est connu, on a peut-être atteint une limite, ce qui expliquerait un début de saison en demi-teinte.
"La qualité du noyau est moindre"
"La nouvelle contre-performance des Saint-Gillois est celle d’une équipe qui cherche encore ses certitudes, forcément plus friables que celles des précédentes saisons. On ne renouvelle pas impunément le cœur d’un groupe, chaque été depuis trois ans, sans s’exposer à un moment donné à une séquence plus compliquée", analyse l'ancien Diable Rouge pour Le Soir.
Et Albert de poursuivre : "La qualité du noyau est un peu moindre, on l’a vu lors de la double confrontation européenne face au Slavia Prague. Peut-être flirte-t-on avec les limites de ce renouvellement incessant, on verra dans quelques jours, lorsque le mercato sera clos. Il ne faudrait en tout cas pas perdre Sadiki et/ou Machida, que l’on sait tous deux fort courtisés, sinon cela deviendrait compliqué…"
Selon lui, pour faire face aux problèmes offensifs auxquels est confronté le club, il y a une solution, donner une nouvelle chance à Loïc Lapoussin, qui est dans le noyau B et qui pourrait apporter un plus important. En mettant les choses au clair avec le Malgache, il y a quelque chose d'intéressant à faire selon lui.