En Belgique, Carl Hoefkens a connu deux licenciements difficiles, d'abord au Club de Bruges, puis au Standard de Liège. Désormais entraîneur du NAC Breda, il a fait son autocritique dans une interview pour Het Laatste Nieuws.
Ces deux expériences ont été compliquées pour lui car il n’a pas toujours compris pourquoi la décision de le virer était prise: "Je n'ai aucune rancœur envers le Club ou le Standard. Cela m'a poussé à réfléchir sur ce que je pourrais améliorer. Peut-être que j'aurais dû alléger un peu la pression sur le groupe à certains moments, ou être plus clair avec le Standard sur le fait que viser le top 6 était irréaliste avec cette équipe", a-t-il déclaré.
Hoefkens estime toutefois que son approche n'était pas entièrement à revoir : "Quand je pense à ma manière de travailler, à la façon dont j'ai traité les joueurs et écouté leurs retours, cela n'a fait que renforcer ma vision. C'est pourquoi je ne veux pas changer ma méthode à l'avenir."
SURPRIS...
Malgré son manque de rancune envers la direction, Hoefkens ne comprend toujours pas son licenciement : "Avec le Standard, si vous êtes neuvième avec des victoires contre Anderlecht, le Club de Bruges, Genk... et que vous êtes loin de la zone de relégation, vous faites une bonne saison. C'est pour ça que j'ai été surpris quand j'ai reçu le coup de fil m'annonçant que c'était fini."
Hoefkens souhaite désormais tourner la page aux Pays-Bas, bien que Noah Ohio, un ancien joueur du Standard, lui ait rappelé son passé à Sclessin en inscrivant un doublé contre le NAC dans le temps additionnel.