Le défenseur latéral gauche d'Anderlecht Ludwig Augustinsson, 30 ans, n'en finit plus de... marquer !
S'agit-il bien du même Augustinsson que celui n'ayant pas fouetté une seule fois les filets la saison dernière ?
Cinq jours après avoir répondu à l'infortuné Lion Lauberbach, samedi à Malines (1-3), le Suédois a en tout cas récidivé, de la tête cette fois, jeudi soir à Mezökövezd, face au Dinamo Minsk, en match de barrage aller de l'Europa League.
Il a inscrit l'unique but de la partie, qui plus est, obligeant ainsi les Biélorusses à en marquer au moins deux pour atteindre la phase de Ligue de la C2 aux dépens de mauves qui ne l'ont plus atteinte depuis six ans, jeudi prochain au Lotto Park.
"Ne vous avais-je pas dit lors de la conférence de presse de mercredi que je voulais être plus décisif cette saison, donc donner plus d'assists et aussi en exploiter", rappelait tout sourire Augustinsson après le match.
Tout sourire, mais pas pour autant euphorique.
"Je suis bien sûr content d'avoir mis ce petit but, mais la manière dont on a gagné ici oblige à ne retenir que le bon résultat", avouait-il lucidement. "Le reste est à jeter..."
"Des excuses ? Le terrain, peut-être, voire le ballon, beaucoup trop léger, et qui s'envolait dans diverses directions imprévisibles dès qu'on le touchait. Il avait sans doute été prêté par la section de volley. Mais cela ne suffit pas à expliquer toutes ces erreurs techniques de notre part..."
Capitaine Augustinsson !
L'absence de spectateurs, alors que beaucoup d'internautes n'ont semble-t-il pas été en mesure de suivre la rencontre sur la chaîne du club, ne suffit pas à affecter la fierté d'Augustinsson d'avoir porté le brassard au Stade Varosi.
"Oui, j'ai ressenti une très grand fierté", confirme-t-il. "Le coach me l'avait annoncé après l'entraînement de mercredi. Cela ne m'était encore jamais arrivé. Ah si, j'oubliais, une fois, en Norvège, avec l'équipe nationale U19..."
"Je ne suis pas un orateur, comme Jan (Vertonghen, le capitaine habituel, ndlr), mais je ne suis pas pour autant mécontent de mon petit speech d'avant match. J'ai assez d'expérience pour parler devant un groupe, et cela ne me donne pas du tout le trac. Mais c'est surtout sur le terrain qu'un capitaine doit montrer l'exemple...", conclut le goleador venu du froid.
Coosemans, "l'autre" héros !
Colin Coosemans héros du match avec Augustinsson, voire même encore davantage que lui, ce n'est pas forcément un motif de réjouissance pour l'entraîneur Brian Riemer.
Il doit en effet savoir quelle montagne de critiques il aurait reçu sur la tête si son ancien numéro trois n'avait pas dégoûté Boni Amian, Ivan Bakhar et les autres, en remportant tous ses duels.
"C'est clair qu'on doit mieux faire les prochaines fois", admettait le Danois.
"Concéder ainsi des occasions sur des longs ballons qu'on ne gère pas bien, cela m'ennuie énormément..."
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