L'arrivée de Bolingoli au Standard: une double aubaine pour le staff !

L'arrivée au Standard de Boli Bolingoli est une (double) aubaine !

D'abord parce que cet excellent défenseur était libre, et qu'il va donc gratuitement renforcer le flanc gauche liégeois, mais aussi parce que l'ex-trudonnaire est... belge, et que club liégeois doit comme tous les autres de Jupiler Pro League, respecter la règle du nombre de joueurs belges ou assimilés inscrits sur la feuille de match.

Ce qui n'est pas toujours, voire jamais facile, au Standard, comme ailleurs.

On vous rappelle la règle: les clubs doivent au minimum renseigner six joueurs belges dans le noyau des vingt, pour chaque match.

Un joueur étranger ayant évolué en Belgique pendant trois saisons consécutives avant ses 23 ans, s'intègre dans ce quota.

Or, le constat établi par Frédéric Bleus dans L'Avenir (https://tinyurl.com/25w6jepf) est simple: en cas de départs, probables, d’Arnaud Bodart et de William Balikwisha, il y aurait actuellement treize Belges dans le noyau A, sur base de la photo d’équipe prise en ce début de semaine: les gardiens Matthieu Epolo et un second à choisir entre Laurent Henkinet (blessé), Matteo Godfroid et Tom Poitoux ; Lucas Noubi, Nathan Ngoy, Ibe Hautekiet, Alexandro Calut, Bolingoli, Hakim Sahabo, Sacha Bansé, Brahim Ghalidi et Daan Dierckx.

Parmi les joueurs de champ, si Noubi, Ngoy, Bolingoli et Sahabo font partie du noyau A, cela paraît beaucoup moins certain, sur la durée, pour Hautekiet, Calut, Dierckx, Ghalidi et Bansé

Des jeunes joueurs du SL16 FC sortiront peut-être du lot, mais il est sans doute plus probable que d’autres joueurs belges seront encore pistés pour compléter le noyau.

Attention danger !

Par le passé, rappelle Frédéric Bleus, le Standard, comme d’autres clubs, s’est parfois retrouvé dans une situation délicate, à devoir compter ses joueurs belges pour être dans les clous de la réglementation.

Entre suspensions, blessures ou interdictions de faire le trajet entre le noyau A et les Espoirs, remplir correctement la feuille de match a parfois constitué un véritable casse-pour les entraîneurs et leur staff.

Parce que l'erreur, même involontaire et sans conséquence sur le résultat coûte en principe trois points !