Alors que le journal L'Equipe accusait la FIFA de "faire l'autruche" concernant les informations apportées par le lanceur d'alerte Grigory Rodchenkov, la Fédération a mis les points sur les I.
Tout commence par une interview accordée par l'avocat du lanceur d'alerte à Associated Press. Celui-ci reproche à la FIFA de ne pas avoir pris contact avec son client malgré des "informations sur des footballeurs russes protégés par le système de dopage d'Etat" dans le pays.
La FIFA se défend en annonçant qu'elle a bel et bien sollicité l'Agence mondiale antidopage pour joindre Rodchenkov jusqu'au 22 novembre 2017. Pour toute réponse, elle se serait vue obtenir qu'il n'était pas disponible. La FIFA attend maintenant le réexamen d'échantillons que doit mener l'AMA à partir de mi-janvier avant de relancer tout contact.
Pour rappel, ce même Rodchenkov, chef du laboratoire antidopage de Moscou pendant 10 ans (jusqu'en 2015) était à l'origine des révélations sur un système de dopage institutionnel dans le sport russe; ces révélations avaient conduit à l'exclusion des athlètes russes des JO d'été 2016 et de la Russie des JO d'hiver 2018 (les athlètes propres pouvant participer sous bannière olympique).
Exclure la Russie de sa propre Coupe du Monde en cas de dopage? Très peu probable voire impossible. Quelles sont donc les solutions que doit adopter la FIFA pour sanctionner le pays si ces révélations venaient à être vrai?