Avant l'Euro, la Belgique n'était donnée favorite par quasiment personne. Beaucoup voulaient cependant la considérer comme un potentiel outsider.
Mais la défaite lors du premier match face à la Slovaquie a fait naitre pas mal de questions. Notamment dans le chef de Swann Borsellino, qui est revenu sur le duel de ce vendredi entre la Slovaquie et l'Ukraine.
"Victoire obligatoire"
"La première chose qui m’est venue à l’esprit, notamment en deuxième période, c’est : 'Qu’est-ce qui est arrivé aux Diables Rouges pour ne pas prendre la mesure de ces adversaires slovaques ?'", déclare-t-il à la RTBF.
"On a bien vu que dès que les Ukrainiens ont joué à un niveau qui ressemble plus, pour moi, à ce qu’ils sont capables de montrer, il y avait peut-être déjà une classe d’écart. Ils ont mis 90 minutes (face à la Roumanie) + 45 à finalement accepter de jouer avec un peu plus d’intensité et de courses, mais globalement je trouve que c’est plutôt normal comme victoire", ajoute-t-il.
Avec la victoire de l'Ukraine, le groupe est totalement relancé : "Ça rend l’issue du groupe encore plus indécise, confirme notre consultant. On peut dire que la balle est dans le camp de la Belgique, pour avoir un groupe E un peu fou avec tout le monde à trois points."
Et Borsellino de conclure : "Victoire obligatoire. Je ne parle même pas de finir deuxième éventuellement, etc. Victoire obligatoire de 1 pour se relancer dans la tête, de 2 pour prouver mieux dans le jeu. Et victoire obligatoire parce que finalement, la victoire de l’Ukraine montre que si les Diables ne haussent pas leur niveau de jeu, même contre l’Ukraine ça pourrait être très difficile aussi."