Lors de la dernière Coupe du Monde, Roberto Martinez avait annoncé à son groupe avant le dernier match de phase de groupe qu'il quitterait son poste de sélectionneur.
Malgré la troisième place décrochée quatre ans plus tôt, l'Espagnol ne se sera jamais débarrassée d'une série de critiques à son encontre et l'élimination précoce au Qatar ne fit qu'ajouter de l'eau au moulin de ses détracteurs.
Héros de la nation ?
Très vite après avoir quitté la Belgique, il était nommé à la tête du Portugal. Une nation où les critiques étaient elles aussi nombreuses et où Martinez n'était pas vu comme l'homme de la situation par les supporters.
Dans le sondage lancé par A Bola juste après sa signature, ils étaient 75% à penser que Martinez n'était pas la bonne personne pour ramener le Portugal vers les sommets. Mais un an et demi après, les choses ont considérablement changé.
Notamment parce que le Portugal a réalisé une campagne qualificative quasiment parfaite avec dix victoires en dix rencontres et deux buts encaissés seulement.
S'il a eu besoin d'un peu de temps pour convaincre l'opinion publique, il a en revanche été beaucoup plus vite accepté par le groupe. "Il a été vite accepté par tout le monde, vu son beau travail réalisé en Belgique", explique-t-on au Portugal.
Reste désormais à voir si la bonne campagne qualificative sera synonyme d'un bon Euro. Et d'un nouveau titre après celui de 2016 ? C'est en tout cas l'objectif de Cristiano Ronaldo et ses coéquipiers.