Yannick Carrasco va disputer son cinquième grand tournoi avec la Belgique. Un tournoi un peu particulier puisque beaucoup de choses ont changé depuis ses débuts chez les Diables Rouges. Comme on peut s'en apercevoir, le groupe vit bien, et Yannick l'a confirmé.
Plus de maturité
"Si je suis vraiment relax à l'abord du tournoi, c'est pour plusieurs raisons. L'expérience au Qatar nous a offert une nouvelle perspective. Mon âge joue aussi un rôle. D'autres joueurs sont dans la même situation. Nous sommes plus adultes et altruistes. Avec le temps, tu réalises la chance d'être ici. Ta priorité n'est plus de bien jouer pour toi, mais d'aider l'équipe et de donner l'exemple."
Une cohésion de groupe
Pour Carrasco la cohésion de groupe n'a peut-être jamais été aussi bonne. "Nous avons une bonne cohésion de groupe. Que ce soit à Tubize ou en Allemagne, nous passons beaucoup de temps ensemble. On joue aux cartes, aux jeux de société, à la PlayStation ou au ping-pong. Nous regardons aussi beaucoup de matchs ensemble." Cette cohésion est un facteur clé pour aller loin dans un tournoi. L'ancien joueur de l'Atletico Madrid est également revenu sur les jeunes joueurs présents dans la sélection. "Je fais partie des plus âgés de l'équipe, mais ce n'est pas comme si j'étais avec des adolescents de 14 ans. Nous ne vivons pas dans des mondes très différents, les jeunes et moi. Même Jan Vertonghen, qui est plus âgé, s'amuse avec les jeunes du groupe. Meunier a dit qu'il avait encore 12 ans dans sa tête et je le comprends bien. L'état d'esprit influence le corps." Alors que certains joueurs comme Vertonghen, Witsel pourraient jouer leur dernier tournoi international, d'autres vont jouer leur tout premier.