Au Standard, il y a longtemps que la gestion pose problème mais ce qui se passe actuellement est assez inédit.
Si Roland Duchâtelet n'avait pas fait l'unanimité lors de son passage, il semble qu'il ait assez bien géré le club financièrement, même si Bruno Venanzi a affirmé le contraire à plusieurs reprises.
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Repartir à zéro ?Un Venanzi qui a expliqué avoir trouvé des cadavres dans le placard et avoir donc eu du mal lui-même à gérer, ce qui l'a poussé à revendre à 777 Partners alors qu'initialement il cherchait des investisseurs pour l'aider.
Les Américains sont donc ensuite arrivés et on sait quels sont les problèmes colossaux rencontrés par la société. Il faut désormais tenter de trouver une solution pour éviter de voir le club sombrer dans les divisions inférieures.
Une idée qui ne déplaît pas forcément à Roland Duchâtelet. Interrogé par La Libre Belgique, il déclare : "Pour garder le matricule et l'authenticité du Standard, il faudra peut-être passer quelques années dans des divisions plus basses."
Pour lui, difficile voire impossible d'imaginer un sauvetage sans investisseurs étrangers, qui ne feraient pas mieux que les propriétaires actuels concernant l'identité du club et l'ancrage local. Repartir plus bas et donc avec des sommes moins importantes, pourrait permettre à des propriétaires, un staff et des joueurs qui connaissent mieux le club et sa mentalité de s'installer.
Pour le moment, aucune piste concrète ne se dessine. Il semble toutefois que le retour de Bruno Venanzi sera incontournable. Reste à voir sous quelle forme exactement cela se fera.
