Le Standard de Liège est en vente. Son propriétaire, 777 Partners, a engagé la banque d’affaires Moelis & Company pour trouver des acheteurs potentiels.
La holding américaine cherche désespérément à obtenir des fonds pour éviter la faillite. Pour les supporters du Standard, c'est une lueur d'espoir, mais un obstacle majeur se dresse : les actions du club sont sous séquestre judiciaire. La semaine dernière, la justice liégeoise a saisi les actions du Standard après que l'ancien président Bruno Venanzi en a fait la demande.
POURQUOI LA REVENTE PREND DU TEMPS?
777 Partners n’a pas respecté les termes du contrat de vente en ne payant pas la seconde tranche du rachat du club à temps. Cette situation complique la vente, car pour pouvoir vendre, 777 Partners doit récupérer les actions, ce qui implique de régler les 4 millions d’euros dus à Venanzi. Étant donné la situation financière précaire de 777 Partners, cela semble peu probable. Les Américains cherchent plutôt à économiser qu’à dépenser.
D’AUTRES INTÉRESSÉS?
Une autre solution serait d'obtenir l’accord de Bruno Venanzi pour vendre le club à un tiers. D'après nos informations, plusieurs parties intéressées ont demandé à consulter les comptes du club. Cependant, la lourde dette et la nécessité de reconstruire l'équipe dissuadent potentiels acheteurs, qui devraient investir entre 100 et 150 millions d’euros.
LA SOLUTION IDÉALE SE NOMME VENANZI ?
Les négociations risquent de s’éterniser, ce que le Standard ne peut se permettre. Sans un acheteur fortuné prêt à relever le défi, Bruno Venanzi pourrait reprendre le club gratuitement, épargnant à 777 Partners le paiement des dettes. Toutefois, cela ne résoudrait pas les problèmes financiers des Américains.
Le temps presse pour le Standard, qui a besoin de fonds urgents pour éviter la faillite et préparer la prochaine saison. Les entraînements reprennent à la mi-juin, et l'équipe doit se renforcer pour rester compétitive en division 1A.