Dans moins d'une semaine, Domenico Tedesco révélera le nom des vingt-six joueurs qu'il emmènera avec lui en Allemagne pour l'Euro.
Une compétition à domicile pour le sélectionneur, qui voudra prouver que les bonnes qualifications réalisées par la Belgique n'étaient pas dues au hasard. Et s'il sait que les Diables ne seront pas les favoris, le rôle d'outsider peut aussi permettre d'aller loin.
"La défense est le point d'interrogation"
Pour Georges Leekens, la Belgique est capable de battre n'importe quel adversaire lors de l'Euro. À condition que ses cadres évoluent tous à leur meilleur niveau. "Il faut que Kevin De Bruyne et Romelu Lukaku soient à 100%. Amadou Onana est aussi un homme clé, même s’il joue moins avec Everton. Avec Jérémy Doku, Leandro Trossard… On a des bons joueurs", explique l'ancien sélectionneur à la RTBF.
Long Couteau pointe cependant du doigt une faiblesse qui n'est pas nouvelle : "On peut battre n’importe quelle équipe. Mais la défense est le point d’interrogation. Y a-t-il assez de stabilité ? Il ne faudra pas commettre d’erreurs. Il faudra surtout être malin si on veut gagner contre les grandes équipes. En 2018, en demi-finales de la Coupe du monde, la France a été plus maligne que nous."