Au Club de Bruges, l'attention se porte actuellement sur le match capital de dimanche prochain à Anderlecht. Mais en coulisses, les travaux sur le dossier du stade battent leur plein. Et à cet égard, de bonnes nouvelles semblent se profiler.
Ce n'est un secret pour personne que les multiples champions nationaux veulent construire un nouveau temple du football le plus rapidement possible. Des plans concrets ont été élaborés à ce sujet depuis 2006. Mais en raison de toutes sortes de protestations ou de l'absence de permis, ces projets n'ont pas pu voir le jour.
Le projet actuel de construction d'un nouveau stade sur le site de Jan Breydel continue également de se heurter à des oppositions. Un certain nombre de résidents locaux et d'autres parties prenantes remettent en question le plan de mobilité et les problèmes de stationnement attendus. La pose de la première pierre est donc sans cesse repoussée.
Permis en route
Les Blauw and Zwart espérait cependant qu'après quelques ajustements aux plans initiaux, les choses allaient enfin avancer. Il semble que ce soit désormais le cas. Ainsi, le journal économique De Tijd rapporte que le gouvernement flamand délivrera vraisemblablement une autorisation. Ce document serait actuellement en cours de finalisation.
Les ministres de l'Environnement Zuhal Demir (N-VA) et de l'Économie Jo Brouns (CD&V) pourraient même rendre un verdict définitif dès la semaine prochaine. Le dossier remplirait alors les conditions nécessaires. Le fait que les élections approchent et que les partis compétents risquent de perdre en popularité pourrait également jouer en faveur du Club.
L'agonie n'est pas terminée
Mais même si le Club obtient les permis convoités, la pose de la première pierre n'est pas pour tout de suite. En effet, les riverains, qui s'inquiètent surtout des nuisances de la circulation, peuvent à nouveau s'y opposer. Plus précisément auprès du Conseil pour les litiges en matière de permis. Et là, selon De Tijd, il faut généralement attendre un an avant qu'une décision ne soit rendue. Même si l'affaire des opposants a peu de chances d'aboutir, cela pourrait entraîner un nouveau retard important.