À l'Union Saint-Gilloise, quelle que soit la façon dont se terminera la saison, avec un trophée, deux ou aucun, le club aura de nouveau réussi.
Mais l'idée est évidemment de tout faire pour permettre aux joueurs et aux supporters de pouvoir faire la fête. En championnat, c'est redevenu possible malgré un départ complètement raté en playoffs.
Un signal clair
"Certains ont parlé d’aspects psychologiques qui seraient entrés en ligne de compte. Mais de mon point de vue, il n’y a que le foot. Nous ne méritions pas de perdre ces matches. Aucun d’entre eux ! Et puis, cela ne faisait jamais "que" six défaites au total sur trente-quatre matches de championnat. Et même désormais trente-sept. On ne peut pas tout gagner…", déclare le président, Alex Muzio, à Sudinfo.
Un président qui a demandé au groupe de prendre match après match après la défaite à Bruges. Mais Muzio n'a pas parlé à un joueur en particulier. "En général, la seule interaction que j’ai avec eux, c’est après le match quand je leur serre la main au moment où ils quittent le terrain. Car je veux leur montrer que je suis là, que je me soucie d’eux, que je les soutiens. Mais je n’ai pas de conversation téléphonique avec eux, ni par mail, ni par Snapchat, ni par tout autre réseau social", dit-il.
"Cela peut créer de la confusion. Un joueur pourrait croire que le président le soutient mais que le coach le laisse tomber. Or, je veux que ce soit bien clair : Alexander Blessin fait l’équipe et explique ses choix aux joueurs. Jamais il ne dira qu’il a pris telle ou telle décision car le président le lui aurait demandé. J’essaye de garder cette ligne de conduite", ajoute Muzio.
Blessin qui sera toujours là la saison prochaine ? "Vous savez, en Belgique, c’est compliqué avec les coachs. Vous pouvez écrire toutes les clauses que vous voulez dans un contrat. Mais si j’ai bien compris, elles ne sont pas valables à 100 % d’un point de vue juridique. En tout cas, on lui a fait signer un contrat de plus d’un an. C’est un signal clair."