Au Standard, ce samedi est une journée importante. Elle peut permettre au club de réaliser un coup important.
En début d'après-midi, le Standard Femina se déplacera à Anderlecht pour un classico qui peut permettre aux Rouches de reprendre la tête du championnat après l'avoir perdue lors de la dernière journée de championnat.
"Il y a eu ce creux où il n'y avait pas d'argent"
Et si la section féminine est candidate au titre, c'est notamment grâce aux investissements qui ont été faits faits dans le passé. "La famille D’Onofrio a cru en nous et a investi dans la section féminine. C’est à ce moment-là qu’on a rejoint le Standard", explique Cécile De Gernier à la RTBF.
"Roland Duchâtelet a aussi eu un énorme impact sur les années BeNeligue car on était semi-pro à cette époque-là. On était sans doute le seul club en Belgique à pouvoir l’être. Mises au vert, entraînements, infrastructures, on était dans les meilleures conditions possibles pour progresser. C’est ce que Roland Duchâtelet voulait pour sa section féminine", ajoute l'ancienne joueuse du Standard.
Une période qui a été suivie par celle de Bruno Venanzi, beaucoup plus compliquée : "L’arrivée de Bruno Venanzi a changé les choses. L’équipe masculine ne tournait pas et donc beaucoup d’investissements ont été faits de ce côté-là. On nous a retiré ce qu’on avait. Plusieurs joueuses sont parties, dont moi. Si la vision n’est pas claire, ça ne peut pas fonctionner. C’est comme pour une équipe masculine, c’est le même principe. Il y a eu ce creux où il n’y avait plus d’argent. L’argent, c’est le nerf de la guerre."