À Anderlecht, Wouter Vandenhaute occupe toujours un rôle. Il est président non-exécutif du Sporting et vient de perdre son procès.
Vandenhaute avait en effet intenté un procès contre le journaliste de Humo Jan Hauspie. La raison ? Un article publié dans la revue à l'encontre de Vandenhaute et Peter Verbeke avec des témoignages anonymes. Hauspie utilisait alors des termes très forts au sujet des deux hommes.
Vandenhaute portait alors plainte au nom d'Anderlecht, qui demandait également un dédommagement de 50.000 euros. Mais Hauspie a obtenu gain de cause sur toute la ligne.
Tentative d'intimidation
Dans ce contexte, il convient de mentionner, entre autres, la manière gratuite dont le plaignant (le club d'Anderlecht, ndlr) soutient qu'à la suite d'un accident, le RSCA n'a pas été en mesure d'assurer la sécurité de l'équipe.
Il prétend que, suite à la publication de l'article en question, il a subi un préjudice matériel sous la forme d'une perte "d'un nombre frappant et anormal de sponsors" et "d'un nombre frappant de jeunes joueurs", sans apporter la moindre preuve de cette affirmation aisément vérifiable, a estimé le juge
Le tribunal a également parlé de tentative d'intimidation. "On ne peut se défaire de l'impression qu'ils ont voulu l'intimider", a déclaré le tribunal au sujet de l'atttitude de Vandenhaute par rapport à Hauspie.
Hauspie s'est adressé à plusieurs sources et a demandé à Vandenhaute de s'expliquer, ce que ce dernier a refusé. En donnant raison à Vadenhaute, on ouvrait la porte à la liberté de la presse, un précédent dangereux. Le juge a donc été sensible à cela.