Succéder à Felice Mazzù et Karel Geraerts n'était pas une tâche simple mais Alexander Blessin a relevé le défi avec succès.
Quelle que soit l'issue de la saison, le coach aura réussi. Un coach qui arrive à tirer le meilleur de son groupe : "J’ai une super-relation avec le coach : il m’a donné confiance et me laisse libre devant la défense. Je suis seul en 6 alors qu’au Cercle, on était deux et que les consignes étaient plus carrées", explique Charles Vanhoutte à la RTBF.
"Surpris par le niveau que j'ai atteint"
"Je l’avoue, je suis surpris moi-même par le niveau que j’ai atteint… Je sens assez bien quand il faut ralentir ou accélérer le jeu, mais on est plusieurs dans l’équipe à avoir cette intelligence : Anthony Moris a l’expérience et Christian Burgess, vous le connaissez comme moi, sait aussi comment arrêter le jeu avec ses petites conneries (sic)", ajoute Vanhoutte.
Si Blessin a permis à Vanhoutte et au groupe de progresser tactiquement, il sait aussi sentir la façon dont les choses se passent et notamment la fatigue. "La fatigue ? De temps en temps, j’ai des courbatures à l’échauffement, mais avec le match, ça passe. Mais sinon, ça va : comme le dit le coach, la fatigue, c’est d’abord mental. Alors quand je la sens, je me le dis dans ma tête, et ça va tout de suite mieux."
"Blessin nous a vraiment bien compris"
"D’ailleurs, mes datas actuelles sont meilleures qu’au début de saison. C’est venu aussi avec les automatismes : je fais moins de mètres inutiles aujourd’hui. Le coach nous a aussi bien fait tourner. Donc, non, on ne va pas cramer en playoffs. Le coach sent bien le groupe : il est parfois proche, parfois plus autoritaire, mais il est toujours honnête. Il ne tourne pas autour du pot. Il nous récompense aussi avec des jours de congé. Même si avec tous ces matchs, on n’en a pas eu beaucoup", poursuit Vanhoutte.
Avant de conclure : "Blessin nous a vraiment bien compris : on est une équipe de matchs, pas d’entraînements. Il nous consulte aussi sur la tactique : contre Anderlecht en Coupe, on avait perdu Kevin McAllister, qui avait pris un carton rouge, et à la mi-temps, Blessin voulait passer à quatre derrière. Anthony et moi, on lui a dit qu’on préférait continuer à cinq… et au final, on a gagné !"