La Premier League envisage d'adopter une approche similaire à la NBA en introduisant une "Luxury Tax" pour décourager les clubs de dépenser de manière excessive, plutôt que de leur imposer des retraits de points en cas de non-respect des règles financières. Cette mesure vise à instaurer une amende pour les clubs dépassant les limites budgétaires fixées par la ligue anglaise.
Une taxe plutôt qu'une baisse salariale
Les équipes de Premier League se livrent depuis plusieurs saisons à une compétition effrénée pour recruter les meilleurs joueurs en investissant des sommes colossales, comme le montrent les dépenses extravagantes de clubs tels que Chelsea, depuis l'arrivée de Todd Boelhy en 2022, ou Manchester City. Ces dépenses excessives risquent de conduire à des sanctions pour non-conformité aux règles économiques de la Premier League. Cependant, contrairement aux sanctions telles que les retraits de points infligés à Everton et Nottingham Forest, la Premier League envisage désormais d'introduire une "Luxury Tax", calquée sur le modèle de la NBA. Cette taxe imposerait des pénalités financières aux clubs dépassant un plafond budgétaire prédéfini. Cette proposition devrait être soumise au vote lors de la réunion de fin de saison en juin, avec déjà 17 équipes exprimant leur soutien à cette réforme. Cette initiative découle d'une inquiétude quant à la possibilité que les clubs anglais réduisent les salaires des joueurs pour respecter les règles de fair-play financier, ce qui pourrait compromettre leur capacité à attirer les meilleurs talents et ainsi affaiblir le statut de la Premier League en tant que meilleur championnat du monde.
Du win-win
En adoptant une "Luxury Tax", la Premier League permettrait aux clubs de continuer à dépenser librement, tout en imposant une amende pour ces dépenses excessives. Les fonds collectés grâce à cette taxe pourraient être redistribués aux clubs respectant les règles financières, offrant ainsi une solution gagnant-gagnant qui éviterait les sanctions sportives à des clubs comme Chelsea et Manchester City, tout en leur permettant de maintenir un niveau élevé de dépenses.