Il y a quelques mois, Thibaut Courtois annonçait qu'il n'irait pas à l'Euro, expliquant qu'il ne serait pas totalement prêt physiquement.
S'il s'est de nouveau blessé et que sa blessure au ménisque va le tenir éloigné des terrains jusqu'à la fin de la saison, avant cela il semblait prêt à reprendre du service. La question s'est donc posée de savoir s'il fallait faire machine arrière et l'appeler pour l'Euro.
"Respecter les choix"
Interrogé sur l'absence du portier du groupe, le CEO de l'Union Belge, Piet Vandendriessche, a été assez clair sur le sujet : "Il faut respecter les choix sportifs et les valeurs du sélectionneur. Vous ne trouverez pas en moi un homme de jugement dans ce dossier", dit-il à Sudinfo.
S'il fait confiance à Domenico Tedesco, à qui il a oofert une prolongatioin de contrat jusqu'en 2026, imagine-t-il qu'une résiliation puisse avoir lieu si l'Euro se passe mal ? "Je ne parle jamais de la relation contractuelle avec un employé", dit-il au sujet d'une clause possible de résiliation.
Et Vandendriessche de conclure sur les objectifs de l'équipe nationale lors du prochain Euro. "Ce serait évidemment une terrible déception si nous ne passons pas le premier tour. Ensuite, il y aura des matchs à élimination directe où la forme du moment jouera évidemment un rôle prépondérant."
Si on ne parle pas de victoire finale, on veut donc surtout éviter de reproduire ce qui s'est passé lors de la dernière Coupe du Monde. Mais il est certain que les supporters ne se contenteront pas d'une simple qualification pour la phase à élimination directe.