Au Club de Bruges, le bilan de Ronny Deila n'était pas assez bon pour que la direction décide de continuer avec lui.
Au-delà du bilan chiffré, la manière et le manque d'ADN du club ont été évoqués pour justifier la séparation. Mais alors, pourquoi les qualités vues au Standard sont devenues des défauts ? Philippe Albert a une idée claire là-dessus.
"Besoin d'un groupe réceptif"
"Ronny Deila a besoin d’un groupe réceptif. Il l’avait au Standard, pas à Bruges. Il a eu des starlettes qui, quand elles n’avaient pas envie de jouer, s’en fichaient complètement et jouaient leur carte personnelle", a lancé l'ancien Diable Rouge dans La Tribune.
Albert qui n'hésite pas à citer des noms : "Comme Nusa ou Skov Olsen. Ce sont des joueurs extraordinaires quand ils en ont envie. Si l’envie n’est pas là, vous pouvez avoir Deila comme entraîneur, ça ne va pas marcher. Défensivement, les Brugeois ont commis des erreurs monumentales. Ils ont aussi perdu beaucoup de points dans les fins de match."
Ce qui étonne en revanche, c'est le timing choisi par la direction : "Je suis très étonné qu’il ait été licencié avant les Champions playoffs et les quarts de finale de la Conference League. Bruges prend un risque énorme en nommant Nicky Hayen comme entraîneur principal. Les joueurs sont responsables. Ils doivent se regarder dans une glace. Deila n’est pas l’unique responsable."