Si certains joueurs crèvent l'écran, d'autres font une carrière un peu plus loin des projecteurs. Ce qui ne signifie pas qu'elles sont moins brillantes pour la cause.
Parmi les joueurs que l'on sous-estime souvent, il y en a un qui réalise une très bonne saison. L'ancien Genkois Cyriel Dessers a trouvé sa place dans le projet des Glasgow Rangers et Philippe Clement.
"J’étais très heureux de signer aux Rangers. On voulait tous construire quelque chose de beau avec l’équipe. Mais le début de saison a été difficile. On est parvenu à inverser la tendance ces derniers mois. Vous pouvez voir que quand le club tourne bien, il peut réaliser de grandes choses. C’est là que vous voyez la grandeur et la force des Rangers", explique le joueur à la RTBF.
"Ca m'a rendu plus fort"
Un Dessers qui explque que le fait qu'il n'ait pas un grand talent l'a aidé à arriver là où il est : "Je n’ai jamais été considéré comme un grand talent et ça m’a rendu plus fort. Ça m’a permis d’être celui que je suis aujourd’hui. Une carrière, ce n’est pas un sprint, mais un marathon. Je pense que ma carrière en est la parfaite illustration. C’est grâce à ma mère et mon frère que j’en suis là où je suis aujourd’hui. Je viens d’un petit village et la blague, c’est qu’il y a plus de vaches que d’habitants. Mais c’est là que j’ai grandi en tant que footballeur et que je suis tombé amoureux du foot."
"Je suis devenu footballeur professionnel assez tard et j’ai vu l’autre côté de la vie. C’est la raison pour laquelle j’essaye de profiter de ces moments particuliers dans le foot. Après ma carrière, le football va clairement me manquer. Mais ce qui va également me manquer, c’est de rencontrer de nouvelles personnes, de nouvelles cultures. Et d’apprendre de nouvelles choses grâce à elles", conclut-il.
"Il avait déjà les bases, je ne lui ai rien appris. Cyriel exagère quand il dit que je lui ai tout appris. C’est un footballeur samba et la manière dont il se tourne est fabuleuse", explique de son côté l’un de ses premiers coachs, Hendrik Swerten.