Au Standard, la saison dernière avait permis de voir de bonnes choses et d'espérer que cela continue cette saison.
Mais alors que les playoffs étaient toujours en cours, Ronny Deila décidait de quitter le navire pour rejoindre le Club de Bruges. Remplacé par Carl Hoefkens puis par Ivan Leko, le Norvégien continue de laisser un vide dans la tête de certains.
"C'était beaucoup mieux avec lui"
C'est le cas pour Renaud Emond, qui a été débarqué de Sclessin et qui a rejoint Eupen mais qui évoque la situation du Standard, qui est loin d'être bonne. Ce qu’il manque au départ, c’est la stabilité. L’équipe change beaucoup trop à chaque mercato, à l’inverse de l’Antwerp et du FC Bruges, où on ne procède qu’à des ajustements et où on mise sur les automatismes. À Sclessin, c’est quasiment la colonne vertébrale de l’équipe qui change tous les six ou douze mois", explique l'attaquant à Sudinfo.
Avant de poursuivre : "On ne va pas se le cacher, le départ de Ronny Deila a fait très mal aussi. C’était quand même beaucoup mieux avec lui. Et puis, pour bien jouer, il faut une vraie équipe, un vrai groupe avec des joueurs d’expérience qui connaissent le club, des gars qui veulent se relancer et des jeunes issus de l’académie. Il n’en faut pas dix non plus, mais deux ou trois, les plus forts, qui finiront par rapporter de l’argent au club à condition qu’ils soient bien encadrés et que les résultats suivent. Ce juste milieu, ce bon compromis, c’est ce que le Standard n’a plus aujourd’hui."
S'il n'est plus au Standard, Emond est cependant triste de la situation actuelle des Rouches au classement : "Évidemment, ce sont tous mes copains qui sont là, ceux qui étaient mes coéquipiers il y a un mois, ceux avec qui j’ai partagé beaucoup de choses. Ils ne méritent pas ça et j’espère qu’ils parviendront à sortir de ce mauvais pas. Une fois que l’engrenage est négatif, c’est compliqué."
Pour lui, le retour à Sclkessin aura lieu le 17 mars : "Moi, je vais tout donner pour le club qui m’a engagé. Mais ce qui est sûr, c’est que je ne souhaite pas au Standard que cela se passe mal. Je voudrais tant que ce club soit en Playoffs 1, que Sclessin soit en transe tous les quinze jours. J’espère que le Standard sera sauvé avant ce match-là, et Eupen également. Mais je n’y pense pas. Il y a d’ici là trop d’échéances importantes pour déjà me projeter."