Malgré plusieurs tentatives d'Anderlecht pour se débarrasser de l'attaquant, Benito Raman refuse pour l'instant de renoncer à son contrat bien rémunéré avec le club. Le transfert manqué vers Saint-Trond a provoqué des tensions au sein du conseil d'administration, et les relations entre Raman et la direction sont tombées au plus bas.
Selon Het Nieuwsblad, l'échec de l'accord a alimenté la discorde entre les deux parties, et La Dernière Heure parle même d'un conflit solide avec la direction. "Benito Raman, par exemple, a fait l'effet d'une bombe lorsque sa location à STVV a sauté", écrit Het Nieuwsblad.
Bien qu'Anderlecht espère vendre Raman en janvier, le joueur ne semble vouloir partir qu'en cas d'offre irrésistible, ce qui suscite de nouvelles inquiétudes au sein de la direction du club.
Anderlecht hésite : Benito Raman ne veut pas céder
Bien que l'attaquant ait la possibilité de prolonger son contrat d'un an, Anderlecht veut se débarrasser rapidement de Benito Raman. L'attaquant de 29 ans gagne très bien sa vie à Bruxelles, mais ses revenus financiers sont disproportionnés par rapport à sa valeur ajoutée sportive.
La levée de l'option d'un an, assortie d'une augmentation de salaire de 25 %, est donc tout à fait hors de question et n'est pas du tout une option pour le Sporting. L'été dernier, Anderlecht a déjà tenté de se débarrasser de Raman, alors que Courtrai, OH Louvain, Saint-Trond et un club grec avaient jeté leur dévolu sur lui.
Le rapide attaquant a préféré être transféré à Saint-Trond et avait même conclu un accord personnel avec les Canaris. Le transfert de Raman à Saint-Trond n'a finalement pas eu lieu, Anderlecht n'ayant pas trouvé d'accord avec les Limbourgeois.
Saint-Trond n'était prêt à supporter "que" 700 mil euros de la masse salariale de Raman, tandis que le Sporting d'Anderlecht ne voulait plus payer le reste de son généreux contrat, qui courait jusqu'à la fin du mois de juin.
Raman lui-même ne voulait pas non plus faire de compromis sur son éventuel dernier "top contrat". Johan Boskamp est du même avis et estime qu'Anderlecht aurait dû se contenter de cela et payer le reste de son salaire.
"On ne peut pas forcer un joueur à céder, surtout quand on vend des millions sur le marché des transferts en même temps", a déclaré le Néerlandais à Het Belang van Limburg.
Les relations entre Raman et Riemer sont bonnes, pas avec le CA
Après l'échec de son transfert estival, Benito Raman a continué à s'entraîner avec le noyau A d'Anderlecht en tant que joueur superflu.
Ainsi, Raman est en quelque sorte le nouvel Adrien Trebel à Anderlecht. Dans le vestiaire, le joueur de 29 ans est très apprécié, car il crée de l'ambiance et fait des farces, et Raman est toujours très apprécié d'une partie des supporters.
En outre, il se sent lié au club et a même déclaré dans une interview accordée à Het Laatste Nieuws la saison dernière qu'il serait heureux de signer pour cinq années supplémentaires au Lotto Park.
Mais sportivement et financièrement, le rôle de Raman est clairement joué au Lotto Park, et il n'attend plus que la fin de son contrat.
Bien que considéré comme un attaquant superflu à Anderlecht, Raman a réussi à entretenir une relation positive avec Brian Riemer. L'entraîneur a parfois utilisé Raman comme remplaçant et même comme joueur titulaire.
Cependant, les relations entre Raman et la direction du club se sont considérablement détériorées, atteignant un point limite.
La bombe-Raman : un conflit solide avec la direction d'Anderlecht
Le transfert manqué vers Saint-Trond semble avoir provoqué des frictions entre Benito Raman et la direction d'Anderlecht. Selon Het Nieuwsblad, la transaction avortée a alimenté la discorde entre les deux parties, et La Dernière Heure parle même d'un solide conflit avec la direction.
"Benito Raman, par exemple, a a été malmené lorsque son prêt à Saint-Trond est tombé à l'eau alors qu'on lui avait demandé de quitter le club", écrivait Het Nieuwsblad au début du mois de décembre. Heureusement, Brian Riemer a réussi à désamorcer cette bombe et a exploité les qualités de Raman lors de quelques matches cette saison.
Raman était parfois utilisé pour changer le cours du match et le joueur se sentait heureux dans ce rôle. "A tel point qu'il n'envisageait un départ en janvier qu'en cas d'offre irrésistible", rapporte La Dernière Heure.
Dans le même temps, la direction d'Anderlecht continue d'insister pour pousser Raman vers la sortie en janvier. Par exemple, il n'a pas été autorisé à participer à un stage d'entraînement hivernal à Tabarka, en Tunisie. Selon Riemer, Raman n'a pas voyagé avec lui en raison d'une blessure. Selon Jesper Fredberg, son contrat avec le club expire dans cinq mois.
Raman ne veut partir qu'en cas d'offre irrésistible
Anderlecht a l'intention de céder Benito Raman à un autre club en janvier, mais le joueur lui-même ne prendra pas de décision hâtive. Malgré les circonstances difficiles, il se sent toujours bien au Lotto Park, et son contrat généreux y joue évidemment un rôle important.
Lors du mercato d'été, il n'a pas voulu faire de compromis sur son probable dernier contrat de haut niveau et le transfert à Saint-Trond est donc tombé à l'eau. Selon La Dernière Heure, il n'envisage un départ en janvier qu'en cas d'offre irrésistible.
Het Laatste Nieuws se demande si Raman est prêt à renoncer à son salaire en échange d'un temps de jeu plus important, tandis que Het Nieuwsblad affirme qu'il ne renoncera pas à son salaire élevé à Anderlecht.
L'attaquant dispose aujourd'hui de plusieurs options et offres, mais le Sporting craint que Raman ne parte pas ce mois-ci non plus.
OH Louvain, Malines et le VfL Bochum se sont portés candidats à un transfert, mais Raman a écarté ces options parce qu'elles ne sont pas assez intéressantes sur le plan sportif et financier.
Le club turc de Samsunspor propose des conditions financières intéressantes, mais Raman les refuse pour des raisons familiales. Le conseil d'administration d'Anderlecht est déjà très préoccupé par cette situation.