Genk va se pourvoir doublement en appel contre la décision de ne pas faire rejouer son match de championnat à Anderlecht, devant le Conseil disciplinaire de la Royale fédération belge de football (RBFA), mais aussi devant la Cour belge d'arbitrage pour le sport (CBAS), a annoncé le club limbourgeois mercredi dans un communiqué (https://tinyurl.com/25x5mm8j).
"Le KRC Genk reste d'avis qu'une erreur a été commise dans l'application du règlement. Il appartient à une institution indépendante de porter un jugement à ce sujet", a justifié Genk.
"Diverses suggestions ont déjà été publiées dans les médias concernant les étapes à suivre dans la procédure de recours. Après avoir sollicité un avis juridique externe sur la procédure, le club a décidé de faire appel devant le Conseil disciplinaire du football professionnel, et de soumettre en sus le dossier au CBAS".
Le Conseil de discipline entendra l'affaire mardi prochain, le 23 janvier, à Tubize, selon Genk.
Le penalty aurait dû être retiré
Le département de l'arbitrage professionnel (PRD) avait décidé le 8 janvier que le match Anderlecht - Genk ne devait pas être rejoué, rejetant le recours de Genk.
Genk avait porté plainte à l'issue de cette rencontre perdue à Anderlecht (2-1) lors de la 19e journée du championnat le 23 décembre dernier en raison d'un penalty que l'arbitre Nathan Verboomen n'avait pas fait retirer.
Alors que le score était encore de 0-0, la phase incriminée est survenue à la 22e minute.
Kasper Schmeichel, le gardien des Mauves, avait repoussé un penalty de Bryan Heynen, Yira Sor avait bien suivi et marqué.
Mais, après quelques minutes de confusion, l'arbitre Nathan Verboomen avait annulé le but car Sor était entré trop tôt dans le rectangle.
Le problème, c'est qu'il n'était pas le seul, les anderlechtois Yari Verschaeren et Mario Stroeykens également, et que le penalty aurait donc dû être retiré.
Ce qui a échappé à l'arbitre du VAR Jan Boterberg.