Chaque semaine c'est la même chose, l'arbitrage est passé à la loupe et chaque décision à la limite fait débat.
C'est le cas de la rencontre entre Anderlecht et Genk, qui a donné lieu à un penalty de Bryan Heynen à la 25e minute de jeu. Un penalty que le joueur allait voir être arrêté par Kasper Schmeichel avant que Sor n'envoie la balle au fond des filets.
Genk floué par l'arbitrage ?
Suite à l'intervention du VAR, le but genkois était annulé et le ballon rendu à Anderlecht. Sur l'annulation, il n'y a rien à dire et le corps arbitral a pris la bonne décision mais c'est la règle appliquée qui a posé problème.
C'est celle qui dit que "lorsqu’un joueur de l’équipe qui tire le penalty s’avance trop tôt dans le rectangle et que le tireur rate son tir, le but est annulé et le ballon, donné aux adversaires", qui a été suivie.
Or, c'est une aure règle qui aurait dû être d'application, comme l'a expliqué le département de l'arbitrage. Celle-ci dit : "Si un attaquant et un ou plusieurs défenseurs pénètrent trop tôt dans la surface de réparation lorsqu’un penalty est accordé, le penalty doit être rejoué conformément aux Lois du Jeu."
Genk aurait donc dû retirer son penalty et la situation aurait alors peut-être été différente. Quoi qu'il en soit, Anderlecht a fini par s'imposer, empêchant ainsi l'Union Saint-Gilloise de creuser un peu plus l'écart en tête de classement.
Il reste maintenant à Anderlecht à affronter le Cercle de Bruges mercredi prochain avant de pouvoir observer une pause jusqu'au match de Coupe de Belgique face à l'Union le 17 janvier.