Christophe Galtier, ancien entraîneur de l'OGC Nice, s'est retrouvé devant la justice récemment, accusé de racisme en lien avec son refus de recruter l'attaquant algérien Islam Slimani en 2021. Galtier a vigoureusement nié toute motivation raciste, soutenant que sa décision était basée sur des considérations strictement professionnelles.
Il a mis en avant l'instabilité de Slimani, soulignant que le joueur avait résilié son contrat à plusieurs reprises au cours de sa carrière. L'entraîneur a insisté sur le caractère exclusivement professionnel de sa décision, mettant en lumière les problèmes contractuels de l'ancien joueur d'Anderlecht.
Actuellement mis en examen pour "injure raciale" et "provocation à la haine raciale", Galtier fait face à des accusations graves qui ont suscité des réactions en France et en Algérie. Bien que cinq joueurs algériens soient évoqués dans cette affaire comme potentielles victimes, aucun d'entre eux n'a encore déposé plainte.
Galtier pointe du doigt l'instabilité de Slimani
Lors du procès, Christophe Galtier a été interrogé sur son refus d'engager Islam Slimani. Il a expliqué qu'en 2021, l'agent de Slimani l'avait sollicité, mais qu'il avait rapidement écarté la possibilité de le recruter.
L'entraîneur marseillais souhaitait éviter toute instabilité potentielle que Slimani aurait pu apporter à son équipe.
"Il (Slimani) est instable. En 13 saisons, il a signé 13 contrats. Il a résilié son contrat à Lyon, à Monaco et au Portugal. Il est néfaste pour un groupe," a plaidé l'ancien entraîneur du PSG.
Christophe Galtier a également critiqué le manque de discipline de Slimani, laissant entendre qu'il faisait face à des problèmes en dehors du terrain.
Ces allégations sérieuses surviennent malgré la réputation de Slimani en tant que l'un des joueurs algériens les plus constants et disciplinés.