L'année dernière, Anderlecht faisait le choix de renvoyer Hendrik Van Crombrugge sur le banc pour la deuxième partie de saison.
Le portier était ensuite prié d'aller voir ailleurs et c'est à Genk qu'il a trouvé refuge. Depuis le Limbourg, il suit évidemment les prestations des Mauves.
"Leur analyse se vérifie"
Un Sporting qui a retrouvé des couleurs et qui occupe la deuxième place du classement en championnat. "L’année passée à Anderlecht, juste après le dernier match qui nous faisait louper les Europe Play-Offs, Fredberg et Riemer m’ont dit que c’était peut-être un mal pour un bien : sans Coupe d’Europe, avec juste le championnat, le Sporting allait peut-être mieux reconstruire et livrer une meilleure saison", explique le gardien à la RTBF.
"Jusqu’à présent, cette analyse se vérifie… Anderlecht a toujours été le premier club belge, avec un statut d’institution et une image plus élitiste : cette idée qu’on est supérieur aux autres... Même si pendant mes quatre saisons là-bas, vu les résultats, on n’avait pas trop de quoi se sentir supérieurs aux autres !", ajoute-t-il.
Avant de conclure en évoquant ce qui différencie Genk d'Anderlecht : "Ici, à Genk, on sent une ambiance très familiale : c’est un club plus jeune, avec une grande marge de progression. C’est aussi pour cela que je suis venu : je veux participer à cette aventure. Mais c’est un club qui est aussi sous-médiatisé en regard de ses résultats. Genk est un club avec une belle image, sympathique pour tout le monde.Mais s’il veut devenir un titan et se maintenir au sommet, il doit aussi oser de temps en temps dire 'non', être moins gentil et taper du poing sur la table."