À Anderlecht, si les choses tournent bien en ce moment, il y a des manoeuvres réalisées en coulisses qui n'ont pas été du goût de tout le monde.
Evincé la saison dernière au profit de Bart Verbruggen, Hendrik Van Crombrugge a trouvé refuge à Genk. Et le portier revient sur la fin de son expérience au Sporting.
"Pas menti mais bien camouflé"
"Si je me suis senti trahi à Anderlecht ? Par certaines personnes, oui… J’ai eu le tort de dire les choses en voulant protéger le groupe joueurs, le club et ses supporters... et certains ne me l’ont pas pardonné", explique-t-il à la RTBF.
Avant de poursuivre : "Je pense aussi que certains dirigeants n’ont pas protégé les intérêts du club. Avec le recul, je pense surtout avoir été naïf. Mais je reste fidèle à mes valeurs et à mes principes : je sais que si, un jour, je dois retourner à Anderlecht, la plupart des gens m’y accueilleront les bras ouverts"
"Ma fin de parcours fut surtout une question de timing : on venait de perdre 6-0 en préparation contre le Sparta Prague, le club n’avait signé que Kasper Dolberg et Louis Patris et la Direction m’a expliqué qu’elle avait loupé plusieurs joueurs qui étaient sur sa liste", dit-il encore.
Avant de conclure : "Mais à ce moment-là, j’avais déjà pris ma décision : je prends toujours du temps pour réfléchir aux choses, mais une fois que je tranche, je ne change plus d’avis ! Si on m’a menti sur les moyens financiers du club ? Je ne dirais pas ‘menti’, je dirais plutôt ‘bien camouflé’ : ce sont des techniques de négociation et de communication. Disons qu’on ne m’a pas tout dit… Car après, quand j’ai vu tous les joueurs qu’ils ont recruté, j’ai bien dû constater qu’il y avait de l’argent."