Il y a un an, tous les yeux étaient tournés vers le Qatar. Un pays qui avait investi massivement afin de s'offrir l'oganisation de la Coupe du Monde.
Au total, ce sont pas moins de 200 milliards d'euros qui ont été investis dans les stades qataris, dont la construction aura fait énormément couler d'encre. Conditions de travail des ouvriers sur les chantiers, climatisation alors que le réchauffement de la planète est un problème toujours plus important, il semblait que tout était fait en dépit du bon sens.
Un tas d'éléphants blancs sur les bras ?
Mais un an après la compétition, que sont devenus les stades qui ont coûté si cher et qui comptent beaucoup trop de places pour le nombre de supporters que l'on compte dans le pays ? Certains ne sont déjà plus des endroits dédiés à la pratique du football.
L'un d'eux est ainsi devenu un lieu de prière. Un autre va pour sa part accueillir des hôtels et un centre commercial. Et parmi les autres enceintes construites pour l'occasion, on craint de se retrouver avec un lot d'éléphants blancs sur les bras.
Au Brésil en 2014, certains stades furent laissés à l'abandon et ça ne devrait cette fois pas être le cas. En revanche, comme au Brésil on ne jouera donc plus au football dans une partie des stades qui ont coûté une fortune.
La question se pose dès lors du sens d'organiser une compétition dans un pays qui ne peut pas profiter de l'occasion pour développer le football ensuite ?