En mars de cette année, Romelu Lukaku était au centre de toutes les attentions. Le joueur allait en effet être expulsé lors du match de Coupe d'Italie contre la Juventus.
La raison ? Sa célébration jugée provocatrice face aux supporters turinois. On apprenait cependant rapidement que celle-ci était une réponse aux cris racistes qui lui avaient été lancés à la figure durant le match. Et son expulsion lui était donc rapidement retirée.
Acquittés pour les cris racistes
Mais pour les auteurs des faits, pas question de s'en sortir aussi facilement. Identifié grâce aux caméras, un supporter de 26 ans originaire de Côme se voyait intenter un procès pour son attitude. Le procureur Davide Pretti a toutefois demandé et obtenu l'archivage de l'affaire en raison de "l'absence de fondement du délit".
L'homme est donc acquitté et une fois le verdict tombé, ses avocats ont demandé que l'interdiction de stade qui le frappe soit levée. Si Alan Breda et Pasquale Schiariti reconnaissent que leur client a jeté des objets de petites dimensions comme un briquet sur la pelouse, la discrimination raciale, ethnique et religieuse doit être retenue selon eux comme un "fait mineur".
Du côté de parquet de Turin, l'accusation des 144 supporters est classée. Si on reconnaît qu'il y a bien eu discrimination raciale, on explique qu'elle doit être considérée comme un comportement "d'une multitude de personnes qui se sont influencées mutuellement", "pour un temps insignifiant" et enfin "pour des raisons évidentes de rivalité sportive".