Si la génération dorée a monopolisé toute l'attention pendant des années, déjà quand elle était à son apogée on parlait de jeunes joueurs qui allaient arriver ensuite.
Parmi ceux-ci, il y avait Ismail Azzaoui. Formé en partie à Anderlecht, il avait ensuite fait le choix de poursuivre à Tottenham puis à Wolfsbrug. C'est d'ailleurs dans le club allemand qu'il a débuté sa carrière professionnelle en 2015.
De crack à anonyme
À ce moment-là, on était persuadé qu'il allait rejoindre l'équipe première mais ce sont surtout les blessures qui allaient marquer sa carrière. Touché à plusieurs reprises au genou, il a reculé de plus en plus dans la hiérarchie et n'a plus eu beaucoup de temps de jeu en club.
Après être passé par Heracles Almelo, il a finalement signé en Azerbaïdjan cette année. C'est à l'Araz Nakhitchevan qu'il évolue actuellement, complètement dans l'anonymat. Une occasion pour le joueur de 26 ans de tenter de se relancer et de mettre enfin derrière lui ses problèmes.
S'il sera plus que probablement impossible pour lui de viser encore une sélection en équipe nationale, il ne faut jamais dire jamais. Pour cela, il va falloir prester à haut niveau et surtout s'inscrire dans la durée.
En attendant, c'est donc en spectateur qu'il assistera à la rencontre entre le pays qu'il a représenté et celui dans lequel il évolmue actuellement.