À Marseille, on sait que les supporters ont le sang particulièrement chaud. Lors de la réception de Lyon, ils l'ont prouvé en allant beaucoup trop loin.
Un noyau dur s'était placé sur le chemin du car de l'OL, à plusieurs centaines de mètres du Stade Vélodrome, afin de le caillasser. Des vitres du car s'étaient alors brisées et l'entraineur lyonnais, Fabio Grosso, ainsi que son adjoint, Raffaele Longo, avaient été blessés au visage.
Pas dans les compétence de la commission
Le premier des deux était descendu du car avec le visage en sang et au vu des événements, décision avait été prise de reporter le match au 6 décembre prochain. La question que l'on se pose est de savoir s'il aura lieu à Marseille et s'il y aura du public.
Vincent Labrune, président de la LFP et ancien président de Marseille, avait alors décidé de saisir la commission disciplinaire de la Ligue. "J'ai demandé, en vertu de l'article 4 du règlement disciplinaire, à ce que la commission de discipline soit saisie à titre exceptionnel pour que le dossier puisse être traité dans sa globalité, et notamment afin d'évaluer les champs de responsabilité dans les conditions d'accès au stade Vélodrome", expliquait-il à L'Equipe.
Le souci, c'est que la jurisprudence veut que la commission ne traite que les troubles ayant lieu à l'intérieur d'une enceinte ou juste devant, ce qui n'est pas le cas ici. L'organe disciplinaire ne devrait donc pas donner suite à la demande de Labrune. Ce qui se déroule au-delà du périmètre de compétence de la comission de discipline est du ressort des autorités publiques.