La sonnette d'alarme se fait de plus en plus entendre au KV Malines, car les chiffres commencent à être très inquiétants. Le KV n'a plus gagné depuis le 2 septembre et, après un bilan de trois points sur dix-huit, il a glissé à la 14e place du classement, quatre points devant la lanterne rouge Westerlo.
Le week-end dernier, le KVM a également dû reconnaître la supériorité du Cercle de Bruges, qui est venu s'imposer 0-2 au stade AFAS. Il faut toutefois noter que le Cercle est à nouveau sur une bonne lancée et que le KVM a également affronté trois autres équipes du haut du classement lors de ses trois dernières rencontres avec l'Antwerp, Anderlecht et Genk.
Defour commente son licenciement
S'il y a des circonstances atténuantes à cette mauvaise passe, Steven Defour n'en est pas moins sous le feu des critiques. L'ancien Diable Rouge de 35 ans avait pris les rênes de l'équipe en octobre dernier après le licenciement de Danny Buijs, mais un an plus tard, il commence à craindre pour son emploi.
"C'est le conseil d'administration qui décide", a répondu Defour aux spéculations de la Gazet van Antwerpen. "Je continue à travailler. Je vois aussi que les joueurs font tout ce qu'ils peuvent pour redresser la barre, qu'ils sont motivés et qu'ils ont de l'appétit. Ils savent qu'il est urgent de prendre des points et que les choses doivent s'améliorer dans un certain nombre de domaines".
Mardi pourrait déjà être un jour important pour Defour, puisque Malines affrontera Knokke dans le cadre de la Croky Cup. Une victoire contre l'équipe de première division nationale pourrait ramener le calme, mais une nouvelle déception pourrait bien rendre la pression intenable.
Defour se sent toutefois soutenu par ses joueurs. "Je n'ai pas entendu de signaux de la part du groupe de joueurs indiquant qu'ils n'étaient plus derrière moi", affirme-t-il. "Et si c'est le cas, je l'entendrai en temps voulu. De l'extérieur, on entend que tout est négatif quand ça va mal et que tout est positif quand ça va bien".