Ce lundi soir à Bruxelles, un attentat visant les supporters suédois a eu lieu faisant deux morts et un blessé.
Un attentat qui a rapidement rappelé ceux des dernières années, à Paris mais aussi à Bruxelles. Pour le bourgmestre de la ville, Philippe Close, la situation est toutefois différente, avec un homme qui a agi seul cette fois.
"On est dans une période fortement agitée où il faut redoubler de vigilance", a-t-il déclaré à la RTBF, faisant référence à l'attaque au couteau qui a eu lieu dans un lycée d'Arras la semaine dernière.
"Pas un match à risque"
La question qui se pose est de savoir si on aurait pu éviter cet attentat à Bruxelles. "Une des choses qu’on n’avait pas remarquées c’est que le match Belgique-Suède était un match à risque car on n’avait pas [épinglé] l’histoire de ces Corans brûlés début juillet. On ne s’est pas dit qu’il y avait un risque", explique Philippe Close.
"On était [alerté] sur le contexte au Proche-Orient mais pas sur les Corans brûlés. Objectivement, il faut le reconnaître. Et donc ça aussi, ça doit nous interpeller sur le fait qu’il y a des vigilances accrues qui doivent exister par rapport à ça. Vous savez, dans ce genre de problèmes liés au terrorisme, on doit tout le temps se remettre en question pour pouvoir avancer", poursuit le bourgmestre.
Et Philippe Close de conclure : "On a affaire à quelqu’un de beaucoup plus isolé que l’organisation de 2015 en France. Ça n’empêche que, aujourd’hui, il y a deux morts sur le carreau, deux victimes qui n’auraient jamais dû subir cet attentat."