Ce lundi soir, c'est en étant certaine d'être qualifiée que la Belgique affrontera la Suède à domicile.
Une rencontre pour laquelle Domenico Tedesco devra se passer des services d'Amadou Onana, exclu lors du match en Autriche. Pour le remplacer, il y a plusieurs solutions et pour Philippe Albert, il y en a une qui mérite d'être tentée.
L'heure de Vermeeren ?
"Onana a écopé de deux cartons jaunes vendredi et payera donc son exclusion d’une journée de suspension automatique. Rien à dire d’autre là-dessus si ce n’est de souligner la justesse de la décision arbitrale. Qui pour faire la paire aux côtés de Mangala dans l’axe de l’entrejeu ? Tous les regards se tourneront vers Tielemans, et peut-être même celui du sélectionneur en premier lieu", explique l'ancien Soulier d'Or.
Avant de poursuivre : "Ce lundi contre la Suède, Tedesco risque de privilégier l’expérience là où, à titre personnel et avec mon regard de consultant, je serais tenté par voir du neuf. Je pense que Vermeeren est prêt pour que l’on tente cette expérience avec lui. Il reste sur une saison de feu à l’Antwerp et son début de campagne est lui aussi excellent. Pourquoi attendre l’Azerbaïdjan ?"
Pour l'ancien Diable Rouge, le profil de Vermeeren est intéressant pour la Belgique : "La Suède est totalement démobilisée et même si le coach fédéral aime généralement s’appuyer sur un entrejeu musclé, il s’agit peut-être du bon moment pour oser l’essai d’une solution un peu plus proche de celle que la Belgique propose lorsque De Bruyne recule dans le jeu. Attention, on ne remplace pas KDB comme cela et il n’y en a qu’un seul et unique dans ce registre. Mais Vermeeren a tout de ce que la modernité du football peut apporter à une ligne médiane : la récupération, la puissance, la maîtrise de la géométrie du jeu, la frappe depuis la deuxième ligne et le sens des autres."
Et Albert de conclure : "Avec son profil de 6 qui tend plus à être un 8, l’Anversois a tout en lui pour orienter le jeu dans un match a priori sans grand danger pour les Diables. Mais un match qui peut servir de baromètre le concernant. Ce qui, je le répète, ne sera pas le cas de l’Azerbaïdjan dans un mois."