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Lors de leur passage en Belgique, certains joueurs n'ont pas forcément marqué les esprits. Mais une fois les crampons raccrochés, certains réussissent une reconversion impressionnante.
C'est le cas de Grégory Lorenzi, qui a porté les couleurs de Mouscron au début de sa carrière professionnelle et de Mons plus tard. Aujourd'hui âgé de 39 ans, l'ancien défenseur central est devenu directeur sportif du Stade Brestois, le dernier club pour lequel il a joué (109 matches, 6 buts, 2 assists).
Et le moins que l'on puisse dire est qu'il y connaît le succès puisque le club occupe actuellement la première place du classement de la Ligue 1 avec 13 points sur 18.
Un de plus que le Paris Saint-Germain, tenu en échec, 0-0, à Clermont Foot, qui a joué sept matches.
Les secrets de Brest
Le club breton ne dispose cependant que du quinzième budget de la Ligue et l'exploit est donc d'autant plus grand pour le natif de Bastia. Et quand on lui demande quelle est la clé du succès, il résume la chose simplement : "Pas de mercato dans l'urgence et rester calme."
Contrairement à d'autres clubs, Brest n'a pas recruté tous azimuts et s'est contenté d'ajuster le groupe à disposition pour tenter de faire mieux que la quatorzième place de la saison dernière. Pour le moment, c'est mission réussie pour Lorenzi mais la saison est encore longue, et il faudra évidemment réussir à confirmer sur le long terme.
Brest aura l'occasion de marquer un grand coup dimanche (15 heures) puisque le club se déplace à l'OCG Nice (12 points; et pourra donc prendre un peu plus l'avantage au classement. En cas de victoire, Brest aurait quatre points d'avance sur les Aiglons.
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