En 2015, Bruno Venanzi rachetait les parts de Roland Duchâtelet et devenait l'actionnaire majoritaire du Standard.
Dès sa première saison, il remportait la Coupe de Belgique et rassurait donc au moins en partie les supporters qui avaient émis des doutes à son encontre.
Au moment de soulever la Coupe, le nouveau président du club annonçait que la saison suivante devait être celle durant laquelle les Rouches allaient devoir de nouveau jouer pour le titre.
"J'ai manqué d'esprit critique"
Ce ne sera finalement pas le cas et même si le Standard allait finir vice-champion lors de la saison 2017-2018, c'était loin de suffire pour satisfaire les supporters, qui doutaient toujours plus des compétences de Bruno Venanzi. L'homme qui allait finir par revendre le club aux investisseurs de 777 Partners en avril 2022.
Depuis, il ne s'est jamais exprimé sur le Standard mais 18 mois après son départ de Sclessin, il a décidé de sortir du silence. Et c'est un aveu retntissant qu'il fait à Sudinfo en déclarant : "J'ai manqué d'esprit critique et de contrepoids dans ma gestion du club."
Du début à la fin, Venanzi sera seul maitre à bord et c'est justement ce qui lui aura manqué. L'homme de 53 ans regrette en effet d'avoir manqué de soutien financier, que ce soit au début ou à la fin de son aventure en bord de Meuse. Dans un premier temps c'est d'ailleurs une collaboration qui avait été envisagée et par une revente totale du club. Face à l'impossibilité de la trouver, il laissera finalement le club à de nouveaux investisseurs.