Le football belge est sous l'emprise d'acquéreurs étrangers. Il s'agit souvent d'une bonne chose, mais plus souvent encore d'un cadeau empoisonné.
Récemment, cela a été le cas de l'Eendracht Alost, qui a été repris par des investisseurs turcs. Soudain, des joueurs bulgares, polonais, turcs et d'autres pays ont débarqué dans le club de tradition belge, qui évolue en deuxième division nationale. Une recette qui a fait ses preuves dans le football, même en D1A et D1B.
Des propriétaires étrangers réalisent des transferts par le biais de toutes sortes de constructions étranges (impliquant souvent le blanchiment d'argent provenant de certains secteurs). Ils tentent de montrer de la "bonne volonté" auprès de la communauté. Entre autres, Kevin Mirallas a été nommé directeur technique.
Carcela et Lukaku
Pour satisfaire ses "ambitions" (qui sont secondaires par rapport au fait de laisser aller et venir les joueurs), le club aimerait également attirer deux grands noms belges : Mehdi Carcela et Jordan Lukaku. Ce dernier a signé il y a quelques semaines pour Adana Demirspor, club de deuxième division turque. Carcela est sans club depuis plus d'un an. Alost n'est pas le seul club belge de niveau inférieur à appartenir à des propriétaires étrangers. Le contrôle y est encore plus faible que dans les plus hautes sphères. Depuis des années, le football est en proie à des rachats bizarres et très "étonnant". Il est devenu un far west, où tout semble désormais possible