Karel Geraerts est sorti pour la première fois de son silence lundi soir dans l'émission de la chaîne publique de télévision flamande Extra Time, où il a détaillé le scénario dont a résulté son licenciement à l'Union Saint-Gilloise, et révélé qu'il avait déjà refusé des offres dans l'intervalle.
Au départ personne ne voulait divorcer mais au final l'Union a tranché, et renvoyé son entraîneur.
"On peut le dire comme ça", acquièse Geraerts, "c'est bien résumé. J'ai fait des cauchemars, et je me réveillais en sursaut pendant la nuit à cause ce cette incroyable égalisation de Bruges qui nous à coûté le titre mais en définitive, même champion, j'aurais été limogé..."
L'objet du désaccord, on le connaissait déjà.
"Le salaire et la durée du contrat", confirme l'ancien Diable Rouges (41 ans, 20 sélections, 4 buts).
"Je ne demandais pourtant pas un contrat de type saoudien. Mais je me serais vite senti mal à l'aise dans ma propre peau, si j'avais accepté leur proposition. Je préférais encore continuer aux anciennes conditions de mon contrat à durée indéterminée qui courait d'ailleurs toujours. Je le leur ai dit, en les assurant que cela n'affecterait en rien mon implication..."
"Mais pour eux il n'en était pas question, et ils m'ont mis dehors", poursuit Geraerts.
"J'étais très fâché, mais eux aussi, sans doute. L'incompréhension mutuelle était totale. Je ne suis cependant pas rancunier, et je ne refuserais pas aujourd'hui d'aller boire un verre avec Chris (O'Loughlin, le directeur sportif, ndlr) Philippe (Borrmans, le CEO) ou Alex (Muzio, le président). Ils ont une vision des choses et n'en démordent pas, mais il faut reconnaître que ça marche. Et je suis depuis assez longtemps dans le football pour ne pas ignorer que cela fait malheureusement partie du jeu...."
"Les Espoirs, cela ne m'intéressait pas!"
"Mon licenciement est intervenu au pire moment", déplore Geraerts.
"Il n'y avait en effet plus aucune opportunité à saisir dans le jeu des chaises musicales, où pratiquement tous les entraîneurs avaient déjà la leur dans un club..."
"J'attends donc maintenant tranquillement de voir ce qui va se passer dans les semaines à venir. Mais c'est sûr que je pourrai à un moment donné me remettre au travail".
Geraerts n'a pas nié que le Club de Bruges avait été une véritable option pour lui, ni qu'on lui avait proposé de succéder à Jacky Mathijssen à la tête des Espoirs, ce qui "ne l'intéressait pas !"
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