Genk tombe de haut, et de plus en plus bas ! Après Alderweireld qui l'a privé du titre, René Weiler qui l'a viré de la Ligue des Champions à dix, voilà maintenant que l'Olympiacos lui barre la route des play-offs de l'Europa League, et qu'il restera toute la saison au balcon s'il ne se débarrasse pas des Turcs d'Adana Demirspor, les 24 et 31 août en barrages de la Conference League.
Genk n'aura marqué qu'un seul goal en 180 minutes contre l'Olympiacos, grâce à un penalty raté que Joseph Paintsil a miraculeusement eu la chance de pouvoir retirer.
Et quand l'attaque est stérile, on est à la merci du moindre détail. L'exclusion de... Paintsil à la 67e minute, n'en est d'ailleurs pas un. Mais sans constituer une véritable excuse, puisque le Servette avait lui tenu bon dans les mêmes circonstances au tour précédent.
C'est d'ailleurs au final la perte de balle de Patrik Hrosovsky à la lisière du rectangle, dont a profité Sotiris Alexandropoulos pour la propulser hors de portée de Maarten Vandevoordt, qui aura été fatale aux Limbourgeois.
A l'aller c'était Mark McKenzie qui avait offert le but décisif aux Grecs.
Mais c'est logiquement surtout la gaminerie de Paintsil, jusque là un de ses meilleurs joueurs, qui fâche l'entraîneur Wouter Vrancken.
Parce que c'est son manque de professionnalisme, sa réaction inappropriée vis-à-vis de Quini qui l'avait retenu, qui a fait basculer la rencontre.
"À un moment où tout se passait comme prévu", a déploré l'entraîneur de Genk en conférence de presse après le match. "Nous avions marqué, et étions en train de battre l'Olympiacos. Le scénario espéré se réalisait: presser l'adversaire de plus en plus près de son but, et faire alors entrer Arokodare dans la surface, avec sa stature comme atout supplémentaire. Entre-temps, nous n'avons rien donné du tout. Même à dix contre onze, l'Olympiacos ne s'est procuré que peu d'occasions (deux ou trois belles, quand même, Vandevoordt ne s'est pas croisé les bras, ndlr)..."
Vrancken veut cependant rester positif, en attendant Charleroi, dimanche (16 heures), et la double confrontation avec les Turcs.
"Nous devons certes devenir plus efficaces", admet-il. "Mais il n'y a pas grand-chose qui cloche avec notre football. Nous avons dans l'ensemble fait ce que nous devions faire contre l'Olympiacos, malgré le résultat. Nous avons dominé et créé plus d'occasions que l'adversaire à chaque match..."
Adana Demirspor a perdu 3-2 contre Osijek, jeudi en Croatie. Mais le 5-1 du match aller le mettait à l'abri de toute mauvaise surprise.
Avec Demirspor, Genk affronte à nouveau un adversaire de taille, quatrième de la SüperLig turque la saison dernière, et qui s'est renforcé cet été avec, entre autres, Nani (ex-Manchester United) et M'aye Niang (ex-AC Milan).
Le match aller à Genk est prévu le jeudi 24 août. Le match retour se jouera une semaine plus tard.
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