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Roberto Mancini n’est plus le sélectionneur de l’Italie. Luciano Spalletti fait entre autres partie des profils ciblés pour le remplacer. Mais à son départ de Naples, ce dernier a signé une clause, l’interdisant de s’engager dans une équipe avant une année. Ce qui serait passible du payement d’une indemnité.
La clause lie Naples et Spalletti. Un club, ou une fédération, intéressés par les services de ce dernier, devra donc s'acquitter du montant mentionné dans son contrat de rupture, établi lorsque le coach champion d'Italie a décidé de prendre une année sabbatique.
Mais personne n'avait alors imaginé qu'il s'agirait de la FIGC, la fédération italienne, qui n’a jamais payé un club pour débaucher son entraîneur. "C’est l’obstacle politique à franchir ", a déclaré à ce sujet Mattia Grassini, l'avocat de Naples.
Roberto Mancini, le Dick Advocaat italien
Des détails ont commencé à apparaître en ligne sur l’offre de l’Arabie saoudite à Roberto Mancini de devenir le nouvel entraîneur du pays après l’annonce de sa démission en tant que sélectionneur de l’équipe nationale italienne dimanche après-midi.
Selon les informations de Gianluca Di Marzio, la fédération saoudienne courtise Mancini depuis déjà un certain temps et son offre, qui pourrait être officialisée dans les prochains jours, sera difficile à refuser.
On pense en effet que Mancini se verra offrir 18 millions d’euros par saison pour occuper le poste vacant avec un contrat de trois ans. Il pourrait donc empocher 54 millions d’euros sur cette période.
On comprend mieux pourquoi il abandonne la Squadra Azzurra, un peu comme Dick Advocaat avait laissé en plan les Diables Rouges après cinq matches, dont quatre victorieux, en 2010, lorsque Vladimir Poutine lui a offert un pont d'or pour venir à Moscou diriger - sans succès - la sélection russe.
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