Footnews est allé à la rencontre de Naim Van Attenhoven, gardien de but de 20 ans sous contrat avec Valenciennes. Le talentueux et prometteur bruxellois a déjà, qui plus est, un cv plutôt pas mal du tout avec des passages par le FC Brussels, le FC Malines, l'OH Louvain, le PSV Eindhoven, le Standard de Liège, Charleroi ou encore Anderlecht. Celui qui compte déjà pas moins de sept sélections avec l'équipe nationale du Niger s'est livré sur son avenir mais aussi également sur son passage à Neerpede et dans la Cité Ardente.
Lors de ta formation, tu es passé par les écoles de jeunes du Standard de Liège mais aussi par celle du Sporting d’Anderlecht, entre autres. Où as-tu eu l’impression d’avoir le plus appris ?
Pour être honnête, au Standard de Liège où j’ai eu la chance de côtoyer Jan Van Steenberghe : j’ai beaucoup appris tout ce qui était technique et placement. A Neerpede, c’était différent, c’était clairement plus une question de peaufinage. Frank Boeckx et Vincent Kompany ont toujours été là pour moi. C’est au contact de ces deux grandes personnes que j’ai aussi beaucoup progressé. Craig Bellamy a également mis sa pierre à l’édifice en m’aidant sur l’aspect tactique.
L’été dernier, libre de tout contrat depuis la fin de ton aventure anderlechtoise, tu as décidé de rejoindre Ninove. Quelle était la principale raison de ce transfert ?
L’été dernier, ma mère a malheureusement dû se battre contre le cancer, c’est l’une des raisons pour lesquelles, j’ai clairement préféré rester auprès d’elle. C’est ce qui m’a finalement amené à rejoindre Ninove. Alan Haydock (ndlr: coach de Ninove) avait, pour sa part, fait savoir à Thierry Dailly (ndlr: président du RWDM) qu’il était à la recherche d’un gardien de but. C’est alors que le président molenbeekois m’a proposé. J’avais des propositions de clubs de D1A mais je savais au fond de moi que je devais passer cette étape. Cela a, qui plus est, plutôt bien marché étant donné que j’ai su parfaitement rebondir à Valenciennes.
Quelles sont tes ambitions sur le court terme ?
J’ai déjà atteint l’un de mes objectifs: celui de qualifier le Niger pour la Coupe d’Afrique des Nations U23. Le championnat débutera en juin prochain, au Maroc. Une campagne qui pourrait, qui plus est, qualifier ma nation pour les Jeux Olympiques de Paris. Avant d’évoquer mon avenir en club, j’attends surtout de voir comment se déroulera la CAN U23. J’espère également jouer le plus vite possible en club.
Quels coéquipiers t’ont le plus marqué lors de ta formation ?
Cody Gakpo que j’ai côtoyé au PSV Eindhoven. C’est un grand frère pour moi. J’ai énormément appris à ses côtés. On est d’ailleurs toujours en contact. Zakaria Bakkali était également quelqu’un qui parlait beaucoup aux jeunes. Après, il y’en a beaucoup que je ne suis pas prêt d’oublier. Je me souviens aussi qu’ avec mes coéquipiers musulmans, on avait été invités à manger chez Mehdi Carcela pendant le ramadan. Il est quelqu’un de vraiment exceptionnel. A Anderlecht, j’ai aussi passé beaucoup de bons moments avec Zeno Debast et Mario Stroeykens. Il faut dire qu’on se connaissait déjà avant de partager le même vestiaire à Neerpede.
Tu as pas mal bourlingué. Si tu pouvais choisir l’un des clubs où tu es passé où tu serais certain d’être titulaire, lequel choisirais-tu ?
Je pencherai plus vers le PSV Eindhoven mais je sais que je dois encore apprendre avant de prétendre à une place de numéro un dans un club de ce standing. Charleroi m’avait d’ailleurs approché mais l’intérêt n’était pas réciproque, je ne voulais pas retourner au Mambourg. Si j’étais resté, Hervé Koffi ne serait probablement pas venu.
C’est ta deuxième aventure à l’étranger, après ton passage au PSV. Sentais-tu comme l’envie de quitter la Belgique pour pouvoir donner un nouvel élan à ta carrière ?
Honnêtement, oui. En Belgique tout le monde me connaît. Un peu tout le monde me voulait mais pour mon bien c’était mieux de poursuivre ma carrière à Valenciennes. Aucun club belge ne m’a véritablement proposé un défi cohérent.
Tu es international nigérien. Un choix que tu as fait assez tôt. Quelles sont les véritables raisons de ta décision ?
Tout simplement le choix du cœur. Roberto Martinez et Wesley Sonck m’ont parlé. Ils ont même essayé de me convaincre en me faisant comprendre qu’ils comptaient sur moi mais ma décision était déjà prise. Et puis en Belgique, après dix ans on t’oublie, tellement qu’il y’a d’excellents joueurs. En Afrique, c’est totalement différent. Eto’o ou encore Didier Drogba, dans 200 ans on en parlera encore.
Quel est le club de tes rêves ?
Ce n'est pas mon club de cœur mais j’aimerai un jour jouer pour Manchester City. Une envie qui est venue grâce à Vincent Kompany.
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