Anderlecht accueille le PSG mercredi en Ligue des Champions. Un match particulier pour Thomas Meunier, qui pense cependant qu'il restera sur le banc, comme il l'a confié dans les colonnes de L'Avenir.
"Même si nous sommes bien partis, nous ne sommes pas encore qualifiés. N’allez pas croire que le coach pense que ce serait un risque de m’aligner, mais nous jouons un petit match avant un plus gros et si je dois en jouer un des deux, ce sera probablement Dijon. Pour moi, le fait de jouer, c’est déjà très bien, peu importe le match. Je ne suis pas en position de faire le difficile. Mais forcément, le contexte, la Belgique, Bruxelles, des potes qui viennent au match, cela rend la situation un peu différente. Le principal cependant, c’est que si je dois m’asseoir sur le banc, ce n’est pas parce que je suis mauvais. Et c’est surtout ça qui me réconforte."
"Le PSG a les moyens d’enrôler n’importe qui, mais on ne s’attendait peut-être pas à un renfort de ce calibre à ce poste-là. J’avoue que je me suis alors posé quelques questions. Mais je comprends qu’on ne fasse pas une équipe en pensant seulement au bien-être d’un joueur. On essaie juste de la rendre la plus compétitive possible. Sans le fair-play financier, le PSG aurait aussi pu enrôler Messi, Ronaldo, Coutinho et j’en passe. Malgré la concurrence, mon but reste cependant de devenir un premier choix. En attendant, je prends mon mal en patience. Sur le moyen ou le long terme, qui sait ce qui peut arriver?"
Une nouvelle fois confronté à l'hypothèse d'un départ au mercato hivernal, Meunier se veut très clair. "Quoi qu’il arrive, je terminerai cette saison ici, à Paris. Et de toute façon, mon club ne me laisserait pas partir. Il ne voudrait pas continuer sans doublure pour Alves. D’autant qu’acheter un joueur en janvier, c’est toujours compliqué. À la fois pour le club et pour le joueur. Je reste ici, j’essaierai de jouer autant que je le peux et, surtout, d’arriver en forme à la Coupe du Monde".