L’AC Milan s’est faire surprendre à domicile ce dimanche face à Sassuolo (2-5). Titulaire, Charles De Ketelaere a été remplacé à la pause après une première mi-temps insipide. Pour le portail italien Foot Mercato, le responsable de la mauvaise passe de notre compatriote n’est autre que son entraîneur Stefano Pioli.
Milan a investi plus de 30 millions d’euros l’été dernier pour recruter notre compatriote mais le Belge a du mal à s’intégrer et les décisions de Pioli n'ont certainement pas facilité son adaptation. .
CDK est régulièrement sur le banc et monte souvent au jeu dans des contextes difficiles, comme la dernière demi-heure contre la Lazio et l'Inter en Supercoupe. A tel point que contre Sassuolo, il disputait son premier comme titulaire depuis quatre mois. La dernière fois, c’était contre Empoli le 1er octobre 2022.
Ce dimanche, Pioli n’a pas hésité à le remplacer à la mi-temps, presque comme pour le désigner comme le seul, ou du moins le plus grand coupable, du désastre de la première mi-temps. Un choix qui fait écho à d'autres décisions pour le moins discutables, comme celle d'exposer publiquement le fait que le joueur ne répond pas aux attentes:
IL DOIT ËTRE PLUS DECISIF
"Je l'ai fait jouer parce qu'il est important, celui de premier attaquant n'est pas son rôle mais on ne peut pas attendre de Giroud qu'il joue tout le temps. Il a bien bougé, il a fait de belles actions mais nous attendons de lui qu’il soit décisif », avait déclaré Piolo après la défaite en Coupe d'Italie contre le Torino, avec De Ketelaere comme avant-centre.
Mais la communication n'est pas meilleure en ce qui concerne son coéquipier portugais, Leao, qui a été étonnamment exclu du onze de départ contre Sassuolo pour une raison simple: "Il a perdu son éclat", selon Pioli. Un choix fort, pour ensuite revenir sur ses pas et l'insérer à la mi-temps dans la précipitation pour essayer d'inverser la tendance. Tant de confusion, évidente depuis le début de l'année : les procès à Milan ont commencé et Pioli est parmi les premiers à apparaître sur le banc des accusés.